Le président Paul Kagame qui a répondu à l’invitation du Président de l’Assemblée générale de l’ONU de venir assister à une réunion de haut niveau sur le VIH/sida, s’est félicité de l’adoption, mardi, de la résolution du Conseil de sécurité relative au VIH/sida.

Il a rappelé que cette maladie avait fait reculer les avancées de nombreux pays, en Afrique notamment. Pour le Président du Rwanda, le moment est venu de s’engager pour un « agenda de transformation » qui permette de dépasser les obstacles. 

Dans un contexte de crise économique, des actes courageux continuent de nous solidariser dans notre réponse au VIH/sida, a-t-il ajouté, citant les programmes de sensibilisation mis en place dans les pays en développement. « La prévention a fonctionné et les traitements ont permis de sauver des vies », s’est-il félicité.

Il est indubitable qu’aucun pays à lui seul ne peut faire face à cette pandémie, a enchaîné le president Kagame qui a appelé à l’adoption d’une approche globale. Il faut lutter contre les effets secondaires de certains médicaments et contre la stigmatisation, et adopter une approche intégrée et décisive à tous les niveaux du gouvernement.

Notre détermination à lutter contre le VIH/sida est une question de justice sociale, a lancé le Président rwandais qui a plaidé une fois de plus pour l’adoption d’une approche globale.

En adoptant, mardi, à l’unanimité la résolution 1983 (2011) le Conseil de sécurité a ainsi noté la nécessité de mener une action efficace et coordonnée aux niveaux local, national, régional et international pour lutter contre l’épidémie et atténuer ses effets.

La résolution rend également évident la nécessité d’une intervention cohérente des Nations Unies pour aider les États membres à faire face à ce problème.

Photo : Le président Paul Kagame