Le vice porte-parole du président de la République du Burundi a récemment étalé la position de Pierre Nkurunziza sur la nomination d’un nouveau vice-président de la République.
Le vice porte-parole de Pierre Nkurunziza, Willy Nyamitwe a informé l’opinion qu’en aucun cas le Président Nkurunziza n’hésitera à nommer une personnalite issue d’un parti politique autre que l’UPRONA pour le seconder. Cette déclaration tombe alors que l’UPRONA n’a pas encore organisé un congrès pour élire les dirigeants qui pourront proposer un nom pour le poste de vice-président de la République.

Dix jours, jour pour jour, viennent de s’écouler au moment où le poste de Vice-Président de la République du Burundi est vacant. Cet état prévaut après la destitution de Bernard Busokoza qui secondait Pierre Nkurunziza. Depuis lors, trois ministres du gouvernement ont démissionné après cette révocation du vice-président de la République. Le révoqué et les démissionnaires sont issus du parti UPRONA.
Willy Nyamitwe, le vice porte-parole du président Pierre Nkurunziza a déclaré aux médias que la démocratie recommande à ceux qui ont le pouvoir émanant des élections de gouverner en concertation avec les autres qui ne sont pas au pouvoir.
Néanmoins, dit Willy Nyamitwe, quand ces derniers ne veulent pas, n’empêche que des décisions qui s’appuient sur la loi peuvent être prises. On ne peut forcer quelqu’un à entrer au gouvernement s’il ne veut pas, a-t-il signifié.
Il a ajouté que si le Comité Central de l’UPRONA ne propose pas des noms pour le poste de Vice-président, le Président n’hésitera pas à nommer le successeur de Bernard Busokoza qui provient d’un autre parti pourvu qu’il soit tutsi.
A propos des négociations que l’UPRONA a proposées au gouvernement de Nkuzunziza pour étudier les questions qui gangrènent le climat politique qui prévaut actuellement avant que l’UPRONA puisse proposer des noms, Willy Nyamitwe a fait savoir que le président ne tiendra pas de dialogue.
Il a justifié cela en disant que les problèmes se trouvent au sein de l’UPRONA et non au gouvernement. Cette position est la même pour le parti CNDD-FDD.
Onésime Nduwimana, porte-parole du CNDD-FDD a dit aussi qu’il n’y aura pas de dialogue entre le CNDD-FDD et l’UPRONA. Dans un communiqué publie par le parti au pouvoir, le CNDD-FDD a réfuté les accusations d’implication dans la crise qui sévit au sein de l’UPRONA.

L’UPRONA de sa part reste unanime sur sa position. Il veut un dialogue avec le gouvernement avant de proposer des noms pour le poste de vice-président. Jean Baptiste Manwangari, le porte-parole de l’UPRONA demande au gouvernement d’accepter le dialogue. Ici, Manwangari rappelle que l’article 128 de la Constitution burundaise est clair que, dans le cas présent, le vice-président doit provenir du même parti politique que son prédécesseur.

Pour une éventuelle nomination présidentielle d’un vice-président tutsi issu d’un parti autre que l’UPRONA, Jean Baptiste Manwangari dit que cela serait sans fondement et serait une nomination outrageante contre la constitution.
Il rappelle que le vice-président doit provenir aussi du parti qui a eu au moins 5 pourcent aux élections de 2010. Manwangari propose au gouvernement de ne pas être « têtu ».
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