Le Rwanda, à travers le Ministère de la Santé (MINISANTE), a signé aujourd’hui un Accord avec une Fondation américaine dénommée Johnson & Johnson (J$J) qui fournira un appui en médicaments innovateurs et des formations au personnel afin de soigner les patients atteints de maladies mentales, comme la schizophrénie, selon la Ministre de la Santé, Dr Diane Gashumba.

« Cet Accord nous permettra de construire des capacités dans les hôpitaux des districts, les centres de santé, et les communautés afin de soigner les maladies mentales, car elles sont guérissables comme d’autres maladies. Cet accord implique les partenaires en santé, en l’occurrence le Gouvernement et les conseillers de santé au niveau des villages afin de fournir des soins urgents et appropriés », a-telle indiqué.

Elle a ajouté qu’une étude a déjà été lancée dans le pays pour évaluer l’état des maladies mentales afin de donner des soins appropriés.

Au cours d’un programme de cinq ans, continu et durable, J$J fournira des médicaments à jour très efficaces, notamment le Resperidone, qui sera administré une fois les trois mois, qui n’a pas d’effets négatifs sur les patients, et qui est d’un coût abordable. Il est prévu que des accords seront conclus pour que le coût cette injection équivalant tente mille Frw aujourd’hui soit ramené à cinq mille Frw.

« Les conseillers de santé dans le communautés et les villages sont exhortés à identifier et faire soigner les patients à temps. Dès septembre prochain, le programme de voir le degré de gravité des maladies mentales dans le pays analysera le causes, les solutions, les stratégies de prévention, notamment les effets des drogues », a poursuivi la Ministre Gashumba.

L’étude permettra de continuer le programme d’accès à la santé pour tous dans le cadre de la décentralisation des services de santé pour tous depuis les districts, les communautés et les villages.

Il est prévu d’étendre des formations aux personnels impliqués soignant des patients mentaux.

La Ministre Gashumba est revenue sur la nécessité de fustiger la stigmatisation des patients mentaux.

L’étude permettra de recueillir des données disponibles après le génocide, surtout chez les personnes atteintes de trauma. L’on poursuivra la formation de la population pour donner les premiers soins contre le trauma.

Les femmes sont engagées pour obtenir de bons résultats. « Ainsi ensemble, nous pouvons réussir le pari. Il suffit de travailler solidaires à partir des connaissances acquises », a dit la Ministre Gashumba.

Avec rnanews.com