KIGALI, (Xinhua) — Le Rwanda recherche des investisseurs locaux et internationaux pour investir massivement dans la floriculture, un secteur qui reste largement inexploité dans ce pays.

Le secrétaire d’État rwandais à l’Agriculture, Tony Nsanganira, a déclaré jeudi aux journalistes que la floriculture n’était pas exploitée jusqu’à présent dans ce pays et que ce secteur offrait des opportunités immenses en attente d’investisseurs potentiels.

"Nous avons un nombre considérable d’investisseurs dans d’autres secteurs, cependant le secteur de la culture florale reste largement inexploité. Il y a d’immenses opportunités dans ce secteur et le gouvernement souhaite en faire une source d’activité rentable", a-t-il déclaré, observant que les recettes actuelles de la floriculture restaient faibles par comparaison à celles des fruits et légumes.

La floriculture est l’un des secteurs d’exportation les plus rentables parmi ceux dont le Rwanda souhaite faire la promotion.

Par comparaison avec les autres pays africains producteurs de fleurs, le secteur de la floriculture au Rwanda est très en arrière en termes de savoir-faire, de disponibilité de main d’œuvre compétente et d’infrastructures associées.

Ce pays s’est fixé pour objectif de tirer de ce secteur environ 104 millions de dollars par an d’ici à 2018, contre 10 millions de dollars actuellement.

Le pays reste un pays lourdement dépendant de ses importations, et espère que la floriculture génèrera une forte valeur ajoutée pour ces exportations, dans le cadre de sa stratégie de promotion des exportations.

Le Rwanda a enregistré un déficit commercial de 292,75 millions de dollars au premier trimestre 2015, selon les derniers chiffres officiels disponibles.

Avec africatime.com