Le Ministre des ressources naturelles, Stanislas Kamanzi, dans sa dernière sortie médiatique a recommandé à ses compatriotes de mettre un terme à l’achat de véhicules usagés qui polluent plus notre air qu’ils ne servent leurs nouveaux acquéreurs.

Pour le ministre Kamanzi autant faire acquisition d’un véhicule en bon état, non pollueur donc, même s’il faut aller jusqu’à payer un cout relevé, sans toutefois que l’air que nous respirons, autant que la santé de tout u peuple n’en pâtissent.

Mr Kamanzi a fait cette annonce lorsqu’il animait une conférence de presse au cours de laquelle il s’agissait de faire un état des lieux du programme de lutte contre la pollution au vu et au su du développement multisectoriel que ce pays a embrassé.
« Plus le progrès avance, et plus les conséquences y relatives s’amplifient par effet boule de neige. Nous faisons face à une pollution croissante de jour en jour, raison pour laquelle des mesures drastiques s’imposent pour renverser la vapeur. »

Stanislas Kamanzi a spécifié que ce constat concerne principalement la ville de Kigali où est localisé le plus important parc automobile au niveau national, et conséquemment un surnombre de vehicules usagés pollueurs. Les motocyclettes ne sont pas en reste, a-t-il conclu.

Prenant la parole lors de cet exercice de question/réponses, Chief Superintendant, CS Bahizi Rutagerura Felly, le commandant de la police de roulage y a divulgué que son institution avait fait l’acquisition de deux engins servant à la mesure du niveau de pollution de chaque vehicule qui passe par la case contrôle technique.

« 400 vehicules et 600 motos ont été saisis jusqu’à ce jour par nos service du contrôle technique, simplement parce que ils ne remplissent pas les normes requises pour être injecté dans la circulation locale, car pollueurs. Il suivra leur mise aux enchères qui précédera leurs recyclage, tel que préconisé par l’Agence national pour l’environnement, REMA », a ajouté CS Bahizi.

Le Commandant de la police de roulage en a appelé à tous les citoyens de bonne volonté, de dénoncer aux instances habilitées.