Le Parquet Général de la République rwandaise déclare qu’il ne cessera de demander aux USA l’extradition de Gervais Ken Ngombwa, présumé criminel de génocide. Il est actuellement accusé d’avoir, en 2004, demandé et reçu la citoyenneté américaine par des voies louches.

Il aurait donné de fausses informations selon lesquelles il était parent d’un ex- Premier ministre exilé ce qui fait qu’il éprouvait des craintes pour son retour au pays. Il a alors demander un asile au USA.
Il s’est avéré que ledit parent Premier ministre ne l’a jamais été. La Cour a donc ordonné que la naturalisation américaine lui donnée lui soit enlevée.

M. Ngombwa alors en exil avait été jugé par contumace par la juridiction Gacaca de Maranyundo, Kayumba et Nyamata pour écoper entre 15 et la perpétuité.

Après émission par le Gouvernement rwandais d’un mandat d’arrêt international à l’encontre de Ngombwa, en 2004, ce fut à cette date où des investigations américaines ont commencé à propos de cette personne.

"Nous sommes en consultations avec la Justice américaine pour l’extradition vers le Rwanda de ce rwandais présumé génocidaire", a dit Faustin Nkusi, porte-parole du Parquet Général de la République qui dit que la position du Gouvernement américain tarde à être transmise au Rwanda.

Il se dit qu’à son arrivée à Kigali, Ngombwa, ancien commerçant de Bugesera, a le droit de révision de son procès rendu par les juridictions Gacaca. Il est accusé d’avoir pris part aux attaques et massacres de plus de 5.000 tutsi qui s’étaient réfugiés dans l’église de Ntarama transformée en Mémorial du Génocide des Tutsi de Bugesera.