Le Rwanda cible la production de 1000 mégawatts d’énergie électrique d’ici 2017. Selon le ministère des infrastructures, actuellement le pays ne peut seulement générer que 100 mégawatts qui ne servent que 6% de la population totale.
Toutefois, la Coopération Technique Belge (CTB) envisage de financer un projet d’électricité moyennant 55 millions d’euros pour une période de trois ans.
Erik Van Malderen, un expert de la CTB, qui collabore avec le ministère des infrastructures sur le projet, a révélé que même si l’objectif rwandais de produire 1000 mégawatts est irréaliste, il s’avère que c’est moins que ce dont il a besoin.
Il y a nécessité de développer l’hydroélectricité, le gaz méthane et de tourbe, car ils peuvent être en mesure de produire 300 à 600 mégawatts dans la même période.
D’autres sources d’énergie peuvent être obtenues auprès du projet des chutes de Rusumo pouvant générer jusqu’à 30 mégawatts.
Van Malderen a noté que la construction devrait commencer au début de 2012 dont 40% des réalisations du projet seront financées par la Banque Africaine de Développement, (BAD), avec des organisations bilatérales de financement de 15%.
Jusqu’ici, le gouvernement est à la recherche de financement pour les 55% restants.
Pendant ce temps, l’agence basée à Bruxelles, espère attirer des investisseurs dans le pays par les opérations de forage pour prouver que 300 mégawatts d’énergie peuvent être extraits de la partie rwandaise du Rift Valley Est africain, un hot-spot géothermique qui s’étend sur 11 pays africains.
« Ils sont un peu réticents à investir jusqu’à ce qu’il soit prouvé qu’il y a une ressource », fait remarquer Van Malderen. « Mais, il y a certains intérêts qui peuvent provenir de compagnies », a-t-il ajouté.
Le gouvernement espère que les projets de production d’énergie permettront de réduire le prix de l’électricité de 50% et réduire la dépendance du Rwanda sur les importations de pétrole. « Si nous n’investissons pas dans les énergies renouvelables, nous serons simplement les témoins de la hausse des prix », a prévenu Van Malderen.
Il a indiqué que le projet était essentiel à la croissance économique et que d’autres pays de la région travaillent sur des projets similaires. « Tant en Tanzanie qu’au Burundi, ils travaillent sur la construction d’une usine hydroélectrique d’une valeur de 360 millions de dollars qui pourra générer 90 mégawatts », conclut Van Malderen.
Photo : lignes électriques haute tension
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