La ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo, a déclaré que le fait que la voix de l’Afrique entendu, il faudra pour nous une bonne combinaison de connaissances et de caractère pour faire une opinion claire dans les affaires mondiales à croissance rapide.

La ministre était hier à Kigali en tant que panéliste lors d’un colloque national qui a comporté des discussions sur les 50 ans de l’indépendance de l’Afrique, 19 ans au Rwanda depuis la guerre de Libération, et le rôle de l’unité de l’Afrique dans le développement économique du continent

« Le colonialisme a entravé notre capacité à penser par nous-mêmes", a dit le ministre, comme elle a mis en évidence quelques-unes des raisons qui expliquent les maux du continent.

Le Rwanda et sa façon de trouver des solutions

Outre la ministre des Affaires étrangères, d’autres intervenants figuraient le chef de Rwanda Governance Board (RGB), le professeur Anastase Shyaka, historien de l’Université nationale du Rwanda, M. Paul Rutayisire, ainsi que le Dr Marie Christine Gasingirwa.

En utilisant l’exemple du Rwanda, ils ont tous souligné et encouragé l’utilisation de solutions locales pour résoudre les problèmes du Rwanda.

Le Rwanda est connu pour avoir appliqué des approches locales pour faire face à certains de ses défis les plus urgents tels que juger des suspects de génocide lorsque les tribunaux communautaires, les Gacaca, ont été utiles, Imihigo (contrats de performance) pour accélérer le développement et Abunzi (médiateurs locaux ) pour régler les conflits, parmi d’autres politiques.

« Nous avons essayé de l’utiliser (approche d’origine locale) au Rwanda et les résultats sont bons", a déclaré Shyaka.

Pour ceux qui jugent le Rwanda pour sa taille, la Ministre des Affaires Etrangères leur a dit : « La dignité d’un pays ne se mesure pas en termes de taille, ce qui est important, c’est ce qui vient du Rwanda »

Ministre Mushikiwabo Louise

Christine Gasingigwa

Prof. Shyaka Anastase