Alors qu’il participait à la fête de la moisson ce vendredi 7 août à Nyagatare à l’Est du Rwanda, le Président du Sénat Rwandais Bernard Makuza a décrit cette fête traditionnelle et ancestrale de la moisson. Selon lui, cette fête porte en soi un signe et une détermination des Rwandais à chercher des solutions aux défis auxquels ils font face.

Parmi ces défis, il a parlé des crimes de génocide et comment les millions de procès de ce type ont été jugés par le biais de la justice traditionnelle, les juridictions Gacaca au moment où, contrairement à ceci, les quelques procès soumis et gérés par la justice internationale du TPIR-Arusha sont allés à pas de tortue.

Ces valeurs culturelles traditionnelles unionistes rwandaises auxquels tiennent les citoyens rwandais ne sont pas vues d’un bon oeil par l’Occident colonial qui farouchement appliquait sa politique de diviser pour régner.

Le président du Sénat a parlé des efforts du régime rwandais actuel qui, par le biais de cette justice traditionnelle Gacaca a pu ressouder les Rwandais. Il a montré que le Gouvernement rwandais a toujours accusé certains pays occidentaux dont la France de protéger les présumés criminels de génocide des Tutsi du Rwanda de 1994 y voyant ainsi la cause essentielle de cette non exécution comme une certaine complicité de leur part dans ce génocide survenu au Rwanda

En effet à la cloture de Gacaca, 1.6 millions de procès ont été exécutés, 270.000 accusés ont été innocentés, 75.000 ont été jugés par contumance.