00:00:00 Nos sites KINYARWANDA ENGLISH FRANCAIS

Urgent

Le Taux de fécondité s’accroit dans les pays de la CAE

Redigé par Gaston Rwaka
Le 24 mai 2012 à 04:58

Ceci a été déclaré lors de la réunion de coordination du Réseau de santé reproductrice œuvrant au sein des pays de la Communauté Est Africaine qui tient ses assises au Rwanda depuis ce lundi.
Les échanges se sont focalisés sur les pratiques envisageables en matière de planification familiale en vue de réaliser ensemble les Objectifs du millénaire.
Cependant, le constat en est que l’indice synthétique de fécondité au sein de l’EAC( sigle en anglais) reste trop élevé de façon qui handicape le développement (...)

Ceci a été déclaré lors de la réunion de coordination du Réseau de santé reproductrice œuvrant au sein des pays de la Communauté Est Africaine qui tient ses assises au Rwanda depuis ce lundi.

Les échanges se sont focalisés sur les pratiques envisageables en matière de planification familiale en vue de réaliser ensemble les Objectifs du millénaire.

Cependant, le constat en est que l’indice synthétique de fécondité au sein de l’EAC( sigle en anglais) reste trop élevé de façon qui handicape le développement rapide tant désiré.

Le Rwanda, comme d’autres pays de l’EAC, s’inquiète de la croissance de la fécondité au sein de sa population.

Dans son exposé lors de la réunion de coordination du Réseau de santé reproductive œuvrant au sein de l’EAC, le Dr Anicet Nzabonimpa coordinateur de la Planification familiale au sein du Ministère rwandais de la santé a fait savoir que l’indice synthétique de fécondité qui a passé de 6,1 en 2005 à 4,6 actuellement reste un handicape au développement car il est toujours trop élevé.

Pour le Dr Nzabonimpa, l’indice synthétique de fécondité souhaité au Rwanda est de 3,1. « Il y a toujours une très grande demande de personnes à administrer l’une ou l’autre méthode contraceptive pour voir le taux de fécondité diminuer et nous y consacrons des efforts énormes », a-t-il affirmé avant de souligner que les femmes concernées par l’indice synthétique de fécondité sont celles ayant entre 15 et 49 ans. 

Les lueurs d’espoir de gagner ce pari, selon le Dr Nzabonimpa, proviennent de la montée vertigineuse du nombre des Rwandais scolarisés. « Les études ont montré que le niveau d’études est étroitement lié à la fluctuation du nombre des personnes qui adoptent les méthodes contraceptives », a-t-il précisé.

Donnant l’exemple du Rwanda, le Dr Nzabonimpa a indiqué que l’indice synthétique de fécondité est de 5,4 pour les analphabètes, 4,8 pour les lauréats du primaire et de 3 pour les finalistes des écoles secondaires et institutions d’enseignement supérieur.

Essayant de comparer le Rwanda aux autres pays, le Dr Nzabonimpa a montré que le Kenya a le même indice que le Rwanda, la Tanzanie a 5,4 et la RDC a 6,3 au moment où les autres pays comme le Zimbabwe et la Namibie ont respectivement l’indice synthétique de fécondité de 4,1 et 3,6.

S’agissant du taux d’adhésion aux méthodes de planification familiale, le Dr Nzabonimpa a exprimé que le Rwanda est à 45%, le Zimbabwe 57%, la Namibie 53%, le Kenya 39%, la Tanzanie 27% et la RDC 6%.

Pour le cas du Rwanda, le Dr Nzabonimpa a révélé que déjà 99% des femmes et 100% des hommes sont au courant de l’existence d’au moins d’une méthode contraceptive moderne au moment où 90% des femmes et 91% des hommes peuvent nommer au moins une méthode contraceptive traditionnelle. 

Concernant le lien existant entre l’indice synthétique de fécondité et la réalisation des 8 Objectifs de développement du millénaire, M. Abdelylah Lakssir a fait savoir, dans son exposé, que si des politiques et stratégies efficaces ne sont prises et mises en œuvres dans les pays de l’EAC, il n’y a pas moyen de croire qu’en 2015 ces Objectifs auront été des rêves transformés en réalité. 

M. Abdelylah Lakssir a avoué que la réduction de l’indice synthétique de fécondité s’impose pour arriver à l’éradication de la pauvreté extrême et de la faim ; à l’éducation pour tous au niveau du primaire ; à l’égalité du genre et au renforcement des capacités des femmes ; à la réduction de la mortalité infantile ; à l’amélioration de la santé reproductive par l’accès facile aux services de santé reproductive ; à la lutte contre le VIH/SIDA et les autres pandémies ; à la protection de l’environnement et à l’établissement du partenariat mondial pour le développement. 

La réunion de coordination du Réseau de santé reproductive œuvrant au sein de l’EAC regroupe les médecins et les experts ayant des rapports directs avec la planification familiale au sein de l’EAC.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité