Un trafic des enfants est observé ces jours-ci dans la capitale Bujumbura où existent des lieux de débauche dans lesquels ces enfants sont exploités sexuellement. Une pratique observée chez des personnes puissantes, qui prend de l’ampleur et qui a conduit la rédaction du journal IGIHE à approcher les activistes de la société civile œuvrant dans la lutte contre ce trafic pour s’enquérir de la situation.
« Au cas où la police serait déterminée dans la lutte contre le trafic des enfants en menant des enquêtes sérieuses sur toutes les personnes suspectées, ce fléau qui déprave les mœurs des jeunes serait banni ». Tels sont les propos de David Nihangaza président de l’association Solidarité de la Jeunesse Chrétienne pour la Paix, l’Enfance et l ’Education (SOJPAE). David Nihangaza déplore que de jeunes filles encore au banc de l’école, sont repérées dans des motels ainsi que des maisons de passage avec des adultes de l’âge de leurs parents. Ceux-ci les attirent grâce à de nombreux cadeaux ainsi que d’importantes sommes d’argent.
Selon cet activiste, ces pratiques s’observent surtout vers la fin du mois c’est-à-dire entre le 27 et le 10 du mois suivant. La raison selon David Nihangaza, c’est que c’est toujours vers ces dates que la plupart d’écoles secondaires perçoivent les frais de scolarité. Ces jeunes élèves, au lieu de rentrer à la maison pour demander ces frais à leurs parents, elles s’adonnent à la débauche. Leurs partenaires profitent de la naïveté de ces jeunes filles pour les entraîner dans des situations dans lesquelles elles ont toujours du mal à sortir. David Nihangaza a ajouté que pour passer inaperçu, ces adultes vont même jusqu’à transformer leurs véhivules en lit « mobile » . Il indique que dans la plupart des fois, ces jeunes filles sont issues des écoles privées, entre la 7è et la 10è année secondaire.
Néanmoins, David Nihangaza fustige le laxisme des autorités policières à qui il accuse même d’être parfois de connivence avec ces criminels.
Ainsi, il appelle la police à user de toutes ses capacités pour mener des enquêtes sérieuses et à faire des rafles dans tous ces lieux suspectés être des lieux de débauche. Il appelle également le ministère de l’éducation à prendre des dispositions pour qu’il n’y aucun élève qui soit dehors dans les heures de cours. A la police encore une fois, il recommande que la police des mineurs devienne un commissariat général de police, ayant des moyens et des cellules partout pour traquer ces criminels.
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