Les agriculteurs ont encore de la pei ne à l’obtention de crédits bancaires.

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Le 5 février 2019 à 11:49

Les agriculteurs ont souvent montré que les banques n’aiment pas financer leurs projets parce qu’elles ne sont pas assurées du remboursement. Les raisons de ce manque de confiance sont les problèmes d’une probable mauvaise récolte, des désastres et bien d’autres problèmes qui peuvent survenir dans l’agriculture.
A cela s’ajoute aussi un autre problème des banques qui n’attendent pas le moment de la récolte pour le remboursement.

Les agriculteurs ont encore de la peine à l’obtention de crédits bancaires.

Les agriculteurs ont souvent montré que les banques n’aiment pas financer leurs projets parce qu’elles ne sont pas assurées du remboursement. Les raisons de ce manque de confiance sont les problèmes d’une probable mauvaise récolte, des désastres et bien d’autres problèmes qui peuvent survenir dans l’agriculture.
A cela s’ajoute aussi un autre problème des banques qui n’attendent pas le moment de la récolte pour le remboursement.

Au moment de la clôture du projet triennal du Fonds Mondial de l’Alimentation (FAO) au Rwanda, il a été question de voir les handicaps que rencontrent les agriculteurs. Dans ce projet sur le manioc et le lait, Il s’est agi de voir la chaîne depuis l’agriculteur-éleveur jusqu’à l’usine.

L’un des constats a été une collaboration défectueuse avec les établissements bancaires. Le projet a montré que dans les zones où il a été opérationnel, les banques qui ont accordé des crédits pour des cultures nécessitant une longue période avant la récolte, demandent à être remboursées avant que l’agriculteur ne récolte, alors que justement les moyens de remboursement doivent provenir de cette même récolte.

Un autre handicap signalé a été celui du marché. Il arrive en effet que la récolte ne trouve pas de marché, l’offre dépassant de loin la demande de l’unique usine opérant dans une zone donnée.

“Il y a eu le problème de la crainte des agriculteurs à l’égard des banques, et celui de ces banques qui ne valorisent pas les agriculteurs. Ce projet a mis à la même table les agriculteurs, les usines et les banques, lesquels se sont convenus sur les modalités de collaboration. Quand nous nous rencontrons nous nous respectons, ils ont compris que l’agriculteur joue aussi un rôle dans le dévéloppement de la banque”, a dit Bashimike Emmanuel, cultivateur de manioc dans le District de Ruhango.

Gbehounou Gualbert, Représentant du FAO au Rwanda, trouve que le problème entre les agriculteurs et les établissements bancaires est d’ordre politique. “Les banques parlent de plusieurs problèmes dans l’agriculture, elles ont besoin de l’hypothèque. Il faut ici l’intervention de l’Etat pour garantir cette hypothèque”, a estimé le Représentant du FAO.

Dr Semwaga Octave, chargé de la planification au Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, a dit que tout cela est un processus et que beaucoup a été fait. Il reconnaît toutefois que les banques se pressent dans la demande de remboursement, et qu’il faudrait qu’elles comprennent qu’un projet en agriculture diffère d’autres projets.


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