Les auteurs du putsch avorté promettent de chasser Nkurunziza

Redigé par 7sur7
Le 6 juillet 2015 à 12:08

Un des généraux à l’origine du coup d’État avorté mi-mai au Burundi a affirmé sur une télévision kényane que les putschistes étaient derrière les récentes attaques dans le pays et qu’ils entendaient chasser "par la force" le président Pierre Nkurunziza.
Léonard Ngendakumana, bras-droit du chef putschiste Godefroid Niyombare a déclaré qu’ils sont derrière toutes les actions en cours dans le pays, et qu’ils vont les intensifier jusqu’à ce que Nkurunziza comprenne.
La capitale Bujumbura ainsi que d’autres (...)

Un des généraux à l’origine du coup d’État avorté mi-mai au Burundi a affirmé sur une télévision kényane que les putschistes étaient derrière les récentes attaques dans le pays et qu’ils entendaient chasser "par la force" le président Pierre Nkurunziza.

Léonard Ngendakumana, bras-droit du chef putschiste Godefroid Niyombare a déclaré qu’ils sont derrière toutes les actions en cours dans le pays, et qu’ils vont les intensifier jusqu’à ce que Nkurunziza comprenne.

La capitale Bujumbura ainsi que d’autres villes du pays ont été les cibles d’attaques à la grenade meurtrières à l’approche des législatives et communales qui ont ouvert le 29 juin les élections générales burundaises.

L’annonce en avril d’une candidature du président Nkurunziza, déjà élu en 2005 et 2010, à un troisième mandat jugé anticonstitutionnel par l’opposition lors de la présidentielle du 15 juillet, a suscité un mouvement populaire de contestation violemment réprimé par la police.

Elle a aussi motivé, le 13 mai, un coup d’État organisé par l’ancien responsable des services de renseignement, le général Godefroid Niyombare, qui a tourné court deux jours plus tard. "Après l’échec de notre coup d’État, le 15 mai, nous avons jugé nécessaire de poursuivre la lutte (...) pour contraindre M. Nkurunziza à la démission", a expliqué M. Ngendakumana.

Le général Niyombare, qui n’a pas donné signe de vie depuis sa fuite, "est toujours dans le pays et continue de se battre", a assuré M. Ngendakuma. "Nous combattrons au Burundi jusqu’à ce que nous ayons atteint notre but", a-t-il ajouté.


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