Sur base d’une étude faite par ESTAS (Enfants en Situation de Travail et d’Abandon Scolaire), le directeur général de l’Enseignement de Base et Secondaire a déclaré que la pauvreté est la source première de l’abandon d’école pour les enfants en âge d’être scolarisée.

Un effectif s’élevant à 1.246 enfants est le nombre d’abandon enregistré au cours de l’année scolaire 2012-2013. Ce chiffre a été révélé ce Vendredi par Anatole Niyonkuru, Le directeur général de l’Enseignement de Base et Secondaire. "Ce chiffre n’est pas exhaustif, mais reflète la triste réalité de ce phénomène", a signalé M. Niyonkuru en ajoutant que les autorités burundaises sont inquiets de la montée vertigineuse des ESTAS.

Dans le cadre de la campagne nationale pour le retour, le maintien et l’achèvement de l’école fondamentale dénommée "BACK TO SCHOOL", une étude a été faite par ESTAS (Enfants en Situation de Travail et d’Abandon Scolaire). Celle-ci, a démontré que le faible niveau économique des familles constitue l’un des principaux obstacles au maintien des enfants à l’école, en l’occurrence pour ceux issus des catégories les plus vulnérables.

L’expert Godefroid Ndayisaba qui a mené cette étude a rappelé qu’un des principes directeurs de la feuille de route adoptée par la Conférence de La Haye en 2010 stipule que "ce sont les gouvernements qui ont en premier lieu la responsabilité de faire exécuter le droit à l’éducation pour tous les enfants et d’éliminer les pires formes de travail des enfants".