Les conflits des populations des Etats de l’Afrique de l’Est n’ont rien à voir avec la Communauté en soi

Redigé par Jean-François Isibo
Le 6 septembre 2011 à 02:14

Les relations entre les populations ressortissant des Etats de l’Afrique de l’Est ne peuvent en aucun cas entraver le développement de cette Communauté tant que cela ne concerne pas les Etats. Cette déclaration a été faite par l’honorable Abdirahin Abdi, président du parlement Est-Africain (East African Legislative Assembly, EALA, sigle en Anglais).
Dans une interview accordée aux journalistes ce lundi 5 septembre, en prélude aux travaux de l’Assemblée législative de la Communauté d’Afrique de l’est (...)

Les relations entre les populations ressortissant des Etats de l’Afrique de l’Est ne peuvent en aucun cas entraver le développement de cette Communauté tant que cela ne concerne pas les Etats. Cette déclaration a été faite par l’honorable Abdirahin Abdi, président du parlement Est-Africain (East African Legislative Assembly, EALA, sigle en Anglais).

Dans une interview accordée aux journalistes ce lundi 5 septembre, en prélude aux travaux de l’Assemblée législative de la Communauté d’Afrique de l’est lors de sa 5e session qui commencent ce mardi à Kigali, Mr Abdirahin a souligné la solidité des relations entre les Etats membres qui va au delà des problèmes individuels.

Quand on évoque le problème des fraudeurs à la frontière entre deux pays, a fait savoir l’honorable Abdi, c’est affaire personnelle et non des Etats. Si quelqu’un est attrapé à Kigoma en flagrant délit de vol, cette affaire est privée, d’où que provient cette personne, du Rwanda ou bien du Burundi, les brigands sont partout.

Tout récemment, les journaux tanzaniens ont publié que l’ambassade du Rwanda dans ce pays a demandé des explications quant aux propos tenus par le ministre tanzanien de l’intérieur faisant état de l’entrée clandestine de Tanzaniens au Rwanda et que le tort revenait au manque de vigilance des Rwandais.

Par ailleurs, le Kenya et la Tanzanie se jettent la responsabilité quant au pays qui pèse sur l’autre en matière de commerce et le non respect de conventions sur les produits des deux pays.

Toutefois, l’honorable Abdi reconnaît que les troubles frontaliers existent et d’ajouter que l’ampleur est insignifiante parce qu’il ne s’agit pas de pays, les voyous sont présents dans tous les pays.

L’honorable Patricia Hajabakiga, parlementaire rwandaise à l’EALA, a rappelé que la mission de cette institution n’est pas de légiférer, mais plutôt de remémorer sans cesse aux autorités de ces pays membres de la CEA (Communauté Est-Africaine) de mettre en pratique les promesses faites à leurs peuples respectifs.

Les travaux s’articuleront notamment sur la mise sur pied d’une institution chargée de la vulgarisation de la mission de ce parlement, l’étude du projet relatif aux droits de l’homme, le projet visant la suppression des sachets dans la région.

Il sera en outre question de la loi régissant la gestion des frontières et du forum des Universités de la région ainsi que l’harmonisation du tonnage en général des véhicules empruntant les routes dans cette région.

Photo : Abdirahin Abdi (à droite), président du parlement Est-Africain et l’honorable Patricia Hajabakiga


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