Les écoliers de l’Ecole Primaire Kamenge 2 sont en vacances forcées à cause des salles de classes de leur école qui sont plein de boue. Dans les salles de cours ont 2 mètres de hauteur à partir du sol. Cette école se trouve dans cet état suite à la pluie torrentielle qui s’est abattu sur Bujumbura le Dimanche passé.

Le Dimanche 9 Février, une forte pluie a arrosé la capitale Bujumbura et ces périphériques. Cette pluie a causé de dégâts humains mais aussi matériels. Parmi les dégâts matériels figurent l’Ecole Primaire Kamenge 2 qui a subi une inondation de 2 mètres de hauteur. Cette inondation a laissé une boue de 2 mètre ce qui fait que les salles de classes ne sont pas praticables et les écoliers de cette école restent pour le moment à la maison. Comme le Directeur de cette école, Dominique SESEKA le dit, depuis Lundi (le lendemain de la catastrophe) les cours ne sont pas dispensés à cette école. « L’école est méconnaissable », a-t-il ajouté le Directeur de l’école Primaire Kamenge 2.

SESEKA Dominique, directeur de l'Ecole Primaire Kamenge 2

Ce directeur a signalé que ce n’est pas la première fois que cette école soit inondée. En effet, le 6 Janvier de cette année, une inondation avoisinante à celle de ces jours-ci. Pour le moment, SESEKA Dominique a mentionné qu’ils ont eu 3 salles de classes sur une autre école pour sauvetage et ce sont les écoliers de la 6ème année qui vont les occuper en attendant que les choses retournent à la normale à leur école. Ici, il justifie ce choix de prioriser les classes de sixième par le fait que ce sont ces derniers qui préparent le concours national qui leur donnent le droit d’accéder à l’école secondaire.

Le directeur de l’école Kamenge 2 demande à l’administration de la Mairie de Bujumbura de leur envoyer des véhicules de la SETEMU pour les aider à débarrasser la boue dans ces salles de classes pour que les activités puissent reprendre à cette école. SESEKA Dominique fait un appel au ministre de l’enseignement primaire, Rose Gahiru, d’effectuer une descente à cette école pour s’acquérir de l’état des lieux et voire que si les choses continuent comme elles sont actuellement, l’école court le risque de fermeture.