Les étudiants des Universités publiques appellent l’intervention de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) dans la résolution des problèmes au sein de ces Universités.

Les étudiants des Universités publiques ont adressé une correspondance au président de la CNIDH où ils lui demandent d’intervenir dans la résolution des divers problèmes au sein de ces Universités.

Dans cette correspondance, portant les signatures de 269 représentants des étudiants de l’Université du Burundi et ceux de l’ENS, ils sont revenus sur l’origine de ces problèmes qui hantent ces universités.
Entre autre le décret présidentiel et l’ordonnance ministérielle, tous les deux fixant la nouvelle gestion de bourse d’Études et des stages. La question concernant la détention de certains étudiants ainsi que le renvois de 5 autres pour une durée de 2 ans.

Ces étudiants demandent au Président de la CNIDH d’intervenir à la libération immédiate de leurs confrères délégués qui sont à présent emprisonnés, qu’il conseille le ministre de l’éducation supérieur, à revoir sinon annuler l’ordonnance du 13/3/2014.

Le Président de la CNIDH devrait inviter le Ministre à emprunter la voie du dialogue au lieu d’user la force et la terreur. Ils ont également demandé son soutien et d’être près d’eux dans ces moments.

Vous saurez que même avec un délais supplémentaire accordé par le Ministre de l’éducation supérieur, Joseph Butore, les étudiants refusent toujours de se faire réinscrire tant que la question de la bourse ne sera pas résolue. Mais l’horaire des cours de cette semaine est déjà affichée.

Votre Journal IGIHE a pu se rendre sur place pour s’enquérir de la situation, dans les enceintes de l’ENS, le personnel chargé de faire l’inscription n’a pas voulu nous révéler le nombre exact de ceux qui se sont déjà fait inscrire.

Selon des propos recueillis au près de ces étudiants, les autorités de ces universités auraient l’intention de diffuser aux ondes de certaines médias de faux chiffres pour pousser ceux qui ne se sont pas encore faire réinscrire à le faire dans l’immédiat.