Un groupe de femmes au niveau local a juré de lutter contre les violences basées sur le sexe faites aux femmes en mettant en évidence les hommes qui nuisent leurs femmes ou oppriment les membres de leurs familles, dans leurs domaines respectifs.
Selon elles, la « lutte » signifie sensibiliser les femmes sur leurs droits d’appréhender les hommes coupables et encore plus à l’autonomisation financière de ces femmes opprimées.
La décision unanime a été faite lors d’une réunion dans laquelle les membres du forum des femmes parlementaire avaient participée conduite par Alphosine MUKARUGEMA qui est aussi député.
Elle a exhorté les femmes à intensifier leurs efforts pour décourager la culture du silence car elle favorise l’impunité des coupables.
« Comment pouvez-vous être brutalement battue par votre mari et continuer à garder le silence, puis ce que vous ne réagissez pas, il ne sera jamais conscient de son erreur et c’est l’harcèlement qui s’en suivra. Arrêtez d’encaisser, dites aux autorités vos cas et vous vivrez une vie heureuse, », a-t-elle conseillé.
La loi stipule que les personnes reconnues coupables de violence basée sur le genre, incluant cette fois les femmes qui brutalisent les hommes font obstacle d’un emprisonnement de 10 à 15 ans ou une amende allant de 100 mille francs rwandais à 500 mille.
Marie Grâce Mukashema, mere de quatre enfants et divorcée donne un bref témoignage de la façon dont elle a géré sa vie après sa séparation avec son mari, qui était devenu une nuisance.
« Être frappée et insultée était des choses normales auxquelles j’ai fait face à chaque fois que mon mari rentrait ivre, après plusieurs jours de torture prolongée, je ne pouvais plus supporter ses habitudes et je l’ai quitté malgré la pression familiale qui m’encourager à persévérer », a fait savoir Grace Mukashema.
« Quand j’étais parti avec mes enfants, j’avais campé dans une église d’où j’avais été amené dans une formation par les experts de l’ONG ActionAid Rwanda sur les compétences professionnelles, maintenant je suis à la tête d’une coopérative d’apiculture et j’ai une vache hybride, et mes enfants étudient convenablement » renchérit-t-elle.
La coordinatrice nationale d’ActionAid Rwanda, Joséphine Uwamariya exhorte les dirigeants à mettre davantage l’accent sur l’autonomisation économique, car elle réduit la dépendance des femmes vis-à-vis de leurs conjoints.
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