Dans le cadre de se conformer à la loi interdisant l’éparpillement d’armes, les Forces rwandaises de défense (RDF sigle en Anglais) ont annoncé qu’elles vont procéder à la destruction de plus de 40 tonnes d’anciennes armes et munitions pendant trois jours à partir de vendredi prochain. 

Selon le porte-parole des RDF, le colonel Joseph Nzabamwita, plus de 40 tonnes de munitions seront détruites à l’École d’infanterie de Gabiro dans la province de l’Est.

« Les munitions à détruire comprennent les armes longtemps posées dans les entrepôts, des grenades, des bombes, des balles, etc. », a déclaré le colonel Nzabamwita.

Le ministère de la défense nationale affirme avoir prévenu les habitants avoisinants le camp militaire de Gabiro des bruits des explosions lors de la destruction de ces armes.

« Nous menons cette opération en partenariat avec le Centre régional sur les armes légères (RECSA sigle en Anglais), dont le Rwanda détient actuellement la présidence, ce qui implique que nous devons prêcher par l’exemple », a déclaré Nzabamwita.

Il a ajouté que depuis 1994, les RDF ont déjà démoli les armes et les munitions cinq fois, d’où 1270 mines antipersonnelles et 53 337 armes ont été détruites.

Les armes qui seront détruites ce vendredi comprennent des déchets d’armes et des munitions récupérées auprès de la population.

Selon les protocoles de Nairobi et Bamako de l’Organisation des Nations Unies, tous les Etats membres du RECSA sont chargés de collecter et de détruire les munitions non autorisées et celles expirées.