Les hommes subissent également des violences atroces au sein de leurs foyers mais gardent « un silence exagéré » pour préserver leur prestige culturel assure Mme. Sophie Mutoniwase, Monitrice des violences basées sur le genre au sein du Gender Monitoring Office GMO.

Elle a fait cette remarque le 18 mars lors d’une visite d’inspection effectuée à Kicukiro par une équipe du GMO, la structure en charge du monitoring des problèmes liés au genre.

« Les hommes pensent qu’il est inconcevable de venir à la police pour porter plainte contre leurs femmes. » dit-elle.

Selon Mutoniwase c’est une « exagération » de la part des hommes et cela porte des conséquences terribles par l’avenir.

Mme. Sophie Mutoniwase, Monitrice des violences basées sur le genre au sein du Gender Monitoring Office GMO.

Un homme parmi les participants renchérit : « Nous sommes faits pour résoudre les problèmes dans nos foyers et non pour porter plainte »

Toutefois, la police enregistre de plus en plus des crimes dont les mobiles sont liés aux violences surtout d’ordre psychologique que les femmes infligent à leurs maris.

Parfois les violences peuvent être physiques. « Il y a des femmes qui battent leurs maris, les jettent dehors et qui les humilie devant tout le monde » mais ces homme n’osent pas porter plainte.

SSP Rose Muhisoni de la Police assure que la police s’est déterminée à suivre de près ce qui se passe dans des foyers.

Le silence des hommes qui souffrent a déjà dégénéré en cas de crimes horribles comme des meurtres prémédités à l’arme blanche à travers tout le pays.

La Monitrice GMO en appèlle les homme à "eux aussi a revendiquer leur droits en portant plainte"