Les hommes qui ont plusieurs partenaires sexuels seraient capables d’atteindre l’orgasme plus vite et auraient un sperme de meilleure qualité, suggèrent les scientifiques américains.

Les histoires sexuelles sans lendemain amélioreraient la qualité de sperme, selon une nouvelle étude. On mesure la qualité de sperme selon de nombreux critères tels que sa quantité, sa mobilité et sa structure. Les chercheurs du College of Wooster à Ohio aux Etats-Unis pensent que les nouveaux partenaires sexuels pourraient être bénéfiques pour améliorer tous ces critères.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont montré les films sexuellement explicites à 21 participants hommes et hétérosexuels. Les hommes, âgés de 18-23 ans, étaient en bonne santé : sans IST, ni antécédents de dysfonctionnement sexuel, ni problèmes de santé testiculaire.

Les hommes ont tous regardé six extraits des films, où l’acteur et l’actrice étaient les mêmes mais les actes sexuels étaient variés. Puis, dans le septième extrait, l’actrice a été changée. Il s’agissait d’une femme complétement différente en apparence à celle des autres extraits.

Les hommes ont tous dû lister l’heure à laquelle ils ont commencé à regarder chaque extrait, et l’heure à laquelle, ils ont éjaculé. Puis, les chercheurs ont analysé les échantillons de sperme produit par les hommes.

Ils ont constaté que le sperme qui a été produit pendant le visionnage de l’extrait avec nouvelle actrice a été de meilleure qualité que celui produit pendant les premiers six extraits. De plus, les hommes ont tous éjaculé plus vite après avoir regardé le septième extrait. Les résultats de l’étude ont été publiés dans le journal Evolutionary Pyschological Science.

Pour expliquer leurs résultats, les auteurs de l’étude suggèrent que la production du sperme de meilleure qualité pourrait être due à la « compétition spermatique » et le désir évolutionnaire de reproduire un héritier. « La mobilité des spermatozoïdes boosterait les chances de fertilisation et la capacité concurrentielle du sperme », expliquent les auteurs dans leur étude, rapportée par le journal le Daily Mail.

Ils ajoutent que ces résultats pourraient améliorer le traitement de fertilité et nous aiderait de mieux comprendre l’infertilité masculine.