Les institutions de microfinance sont appelées à diversifier leurs services pour plus d’efficacité

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Le 7 juin 2011 à 10:32

Les institutions de microfinance (IMFs) ont été encouragées à faire preuve d’innovation afin d’éviter la duplication des services financiers si elles visent à promouvoir l’intégration financière pour tous.
L’Association des institutions de microfinance au Rwanda (AMIR, sigle en anglais) a annoncée que l’actuelle ruée des IMFs dans les zones rurales pour servir la population pauvre et sans services bancaires n’aboutira aux résultats escomptés que si des nouveaux services sont élaborés.
« Les IMFs doivent (...)

Les institutions de microfinance (IMFs) ont été encouragées à faire preuve d’innovation afin d’éviter la duplication des services financiers si elles visent à promouvoir l’intégration financière pour tous.

L’Association des institutions de microfinance au Rwanda (AMIR, sigle en anglais) a annoncée que l’actuelle ruée des IMFs dans les zones rurales pour servir la population pauvre et sans services bancaires n’aboutira aux résultats escomptés que si des nouveaux services sont élaborés.

« Les IMFs doivent comprendre que les produits qui marchent ici dans la capitale ne peuvent pas nécessairement marcher dans les zones rurales. Elles ont besoin d’élaborer de nouveaux produits qui aideront la population pauvre à accéder aux services financiers », a noté Rita Ngarambe, le Secrétaire exécutif de l’AMIR.

Mme Ngarambe a poursuivi en disant que des nombreuses IMFs opérant dans la capitale ont ouvert des branches dans les zones rurales et utilisent encore des méthodes similaires pour fournir des services à la population.

« En raison de ce problème, des IMFs qui utilisent les mêmes services sont énormément affectés surtout avec l’augmentation des prêts non productifs, la mauvaise gestion et les risques opérationnels », a-t-elle expliqué.

Elle a en outre déploré le manque de communication entre les IMFs, ce qui a affecté la promotion et le développement de leurs produits et provoque un faible attrait des clients car ils ne peuvent pas comprendre les services offerts par les IMFs.

Des nombreuses institutions de microfinance et plusieurs banques élaborent des services d’informations d’une manière complexe et inconnue dans les régions rurales les plus pauvres.

Toutefois, Ngarambe a noté qu’AMIR a entrepris d’organiser des formations pour les IMFs sur les rapports financiers, la responsabilisation et le service de la clientèle comme un moyen de les aider à briser les défis qui entravent leur performance en milieu rural.

L’Alliance des coopératives au Rwanda est optimiste quant à la performance remarquable d’Umurenge SACCO. Cet alliance a fait par de la nécessité des IMFs stables qui soient en mesure de répondre à la demande déjà créé par SACCO.

« Nous avons accompli beaucoup des choses dans les coopératives et ce dont nous avons besoin maintenant, c’est de solides institutions financières qui sont en mesure de fournir des services bancaires », a déclaré Audace Bimenyimana de l’agence rwandaise des coopératives.

Il a ajouté que les coopératives sont de plus en plus ouvertes et que les épargnes ont augmenté en raison des initiatives mises en place pour promouvoir l’intégration financière en milieu rural.

Photo : Siège de Al-Halaal SA, une des institutions de microfinance qui opèrent au Rwanda


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