L’OLUCOME (Observatoire de la Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques) dénonce le projet de concession du site abritant l’ex marché central de Bujumbura. Ce projet est connu depuis longtemps même si il n’a pas fait objet d’appel d’offres, car déjà avant la fin de l’année dernière, l’entreprise chinoise avait transmis son programme des activités.
En date du 28 Novembre de l’année dernière, la commission foncière se prononçait déjà en faveur de la cession de ce site à ladite société chinoise, ce qui étonne les connaisseurs en matière d’attribution des marchés et pour des montants aussi lourds c’est qu’il n’y a jamais eu d’appel d’offres internationales.
Si on passe en revue le contenu de cet accord, la cession de cet espace est pour 50 ans renouvelable sur un espace 3,65 ha, c à d tout l’espace qui abritait le marché central ainsi que ses alentours là où se trouvent les vendeurs de fruits et légumes.
La société Sino African Trading and investments a déjà transmis son chronogramme des activités depuis l’année dernière. Le montant de l’investissement comme préétabli s’élève à 200.000.000 de dollars américains, soit plus de 3300 milliards de Fbu.
Sino African Trading and Investments garantit le gouvernement que dès la fin de la signature de la concession, les activités de construction du complexe commercial dans ce site vont démarrer. Il est dit dans le chronogramme des activités que trois mois après l’accord de concession, les plans seront disponibles et leur réalisation est estimée à 1.500.000 dollars américains. Les engins et la première livraison du matériel de construction coûteront 200.000 de dolllars américains.

Et ce qui prouve à suffisance que le projet était connu depuis longtemps, il est bien précisé que depuis l’année dernière, l’entreprise a déjà dépensé plus de 200.000 dollars américains pour les différents voyages au Burundi, le paiement des experts et la réalisation des études préliminaires.
Poursuivant dans cet accord qu’il pourrait être résilié par la partie burundaise pour défaut des plans des constructions et le calendrier des travaux dans les 6 mois qui suivent la signature de la convention. Et de garantir que trois mois après la signature de la convention, cette entreprise chinoise aurait débloquée à peu près 3.750.000 de dollars américains.
Du côté gouvernement du Burundi, il s’est engagé de faciliter tous les travaux de cette société, en se basant sur la loi burundaise.
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