Les motifs de la stagnation du projet sur les toitures fibrociment.

Redigé par IGIHE
Le 11 janvier 2019 à 08:03

La direction de l’Institut National pour l’Habitat, RHA, a dit que les travaux de faire disparaître les toitures connues sous le nom d’asbestos ou de fibrocement atteignent un taux de 56% et donnent l’espoir que ce combat prendra fin avec l’année budgétaire 2019/2020.

La recherche menée par l’Institut canadien, Experço International, en octobre 2010, a montré que les toits et plafonds de ce genre de tôles couvraient une superficie de 1,7 milions m2, dont 60% sur les bâtiments publics et 40% sur les maisons d’habitation et des maisons ecclésiales et confessionnelles, au Rwanda.

La recherche a montré que cette toiture est composée de cellules dites “Chrysotile”, qui par usure ou par détérioration, dégagent une poussière susceptible de se mélanger avec l’air que les gens respirent et provoquer un cancer des poumons.

Le Directeur du projet, Kanaga Eric, a assuré à Radio Rwanda, que ces travaux prendont fin dans deux ans : “Le projet aurait dû avoir été clôturé en 2016, le problème a été celui de la carence des moyens et une mauvaise compréhension des habitants, mais 56% des travaux ont été réalisés”.

Il a dit que ces tôles sont jetées dans des fosses aménagés pour la circonstance, et que personne n’est autorisée à enlever, transporter ou enterrer lui-même ces tôles, ni s’approcher du lieu de ces travaux sans être couvert par du matériel approprié.

Sur le budget de 2017/2018, 1,2miliard frw a été disponibilisé. Sur le budget 2019/2020, 4,8 miliards seront débloqués et finaliseront ces travaux.
A la base de la recherche effectuée dans un laboratoire spécialisé au Canada, ces deux matériaux contiennent l’amiante du type chrysotile s’élevant à 30-40% et de 60-70% pour le ciment.


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