Le site minier appartient à PIRAN Resources Limited, une société minière sud-africaine opérant au Rwanda.
L’atelier de l’Atlas de la législation minière africaine (AMLA) de cette année réuni environ 120 participants venant du continent, notamment des responsables gouvernementaux, des représentants du secteur privé, des ONG, des organisations internationales telles que la Banque mondiale, la Commission de l’Union africaine, des universités et 61 étudiants en droit venant de 23 universités africaines et de 19 pays africains.
Ces étudiants se sont rendus en voiture dans le district de Rwamagana et ont appris comment se déroulent les activités minières dans PIRAN Resources Limited, comment les droits des employés et les lois régissant l’industrie minière sont respectées.
PIRAN Resources Limited a été fondée en 1935 par des Belges mais elle a été achetée par des hommes d’affaires sud-africains après l’indépendance du Rwanda par la Belgique. Il compte maintenant 1 200 employés, dont 900 sont dans des coopératives.
Le site minier de PIRAN Resources Ltd à Mwurire est riche en cassitérite, tantale et wolframite. Piran ressources Ltd exploite également le site de Coltan à Ntunga.
« Dans cette société, nous employons beaucoup de mineurs et nous nous efforçons d’améliorer leur protection comme le prévoit la loi sur les mines. Mais aussi, nous nous efforçons de respecter les contrats de travail sur les salaires, l’assurance-vie et les autres exigences requises par la loi", a indiqué Justin Uwiringiyimana, géologue explorateur chez Piran Resources Limited qui, en passant ajoute :
« Avant, nous exploitions ces mines illégalement, mais nous avons maintenant défini la ligne de conduite dans le respect de la loi. Nous avons commencé par exploiter les mines de façon traditionnelle. Actuellement nous avons commencé à utiliser la technologie moderne, tout comme nous utilisons des machines modernes pour l’extraction », a ajouté Uwiringiyimana.
L’Atlas de la législation minière en Afrique (AMLA) est un programme lancé par la Banque mondiale en 2013. Il se déroule chaque année avec l’aide d’une université africaine. Pour cette année c’est l’Université de Kigali qui en a hébergé les travaux avec le partenariat de l’African Legal Facility Support (ALS3F), la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission de l’Union africaine (CUA)) et plusieurs facultés de droit africaines.
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