Les problèmes liés aux violences faites aux élèves inquiètent le Ministère de l’Education

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Le 22 août 2011 à 06:14

Au moment où les élèves ont pris le chemin de retour à l’école pour le début du troisième et dernier trimestre de l’année scolaire 2011, le Ministère de l’Education a présenté un rapport sur les violences faites aux jeunes élèves au sein de leurs écoles.
600 élèves ont subi différentes formes de violences au cours de l’année scolaire précédente. Ces violences étaient soit d’ordre physique ou psychique.
Dans un entretien accordé à la radio et la télévision nationale, le Secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement (...)

Au moment où les élèves ont pris le chemin de retour à l’école pour le début du troisième et dernier trimestre de l’année scolaire 2011, le Ministère de l’Education a présenté un rapport sur les violences faites aux jeunes élèves au sein de leurs écoles.

600 élèves ont subi différentes formes de violences au cours de l’année scolaire précédente. Ces violences étaient soit d’ordre physique ou psychique.

Dans un entretien accordé à la radio et la télévision nationale, le Secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement primaire et secondaire au ministère de l’éducation, le Dr Mathias Harebamungu, a fait savoir que ce nombre a été connu à l’issue d’une brève enquête et qu’il pourrait augmenter après une recherche plus fouillée.

Il a indiqué que le problème dans pareils cas n’est pas le nombre de victimes mais plutôt, la cause de ces violences.

« Bien que le nombre de victimes ne soit pas lourd, le fait que ces violences existent nous inquiète beaucoup » affirme Mathias Harebamungu.

Face à ce défi, le Ministère de l’Education vise à engager du personnel chargé du suivi des élèves, en particulier, des filles mais aussi, il espère sensibiliser les parents et les personnes adultes sur leur rôle dans la protection des enfants.

Les filles sont les plus vulnérables à part que les garçons ne sont pas pour autant épargnés. 7 cas de violence sur les garçons ont été signalés dans le district de Rwamagana au sein de l’école primaire « le pigeonnier » où l’entraineur de football abusait sexuellement d’eux.

4 districts du pays viennent au premier plan des accusations portées sur les violences basées sur le sexe à savoir Gisagara, Gatsibo, Nyaruguru et Gicumbi.

Récemment, « Transparancy Rwanda », une association qui lutte contre la corruption et les inégalités sociales, a présenté un rapport sur les femmes qui ont des relations sexuelles non désirées avec leurs employeurs en vue de garder le travail et d’autres encore le font pour trouver du travail.

Certaines femmes ont déclaré à « IGIHE.com » qu’elles ont décidé de quitter leur travail ou bien n’ont plus le courage de postuler pour certains postes afin d’éviter cette forme de violence.

La police nationale a déclaré avoir reçu 1817 plaintes sur les violences sexuelles de l’année passée dont 667 étaient commises par les voisins des victimes ou alors leurs proches.

Le directeur du laboratoire d’enquête de la police nationale, le superintendant Morris Muligo, exhorte les victimes à oser porter plainte contre leurs agresseurs parce que garder secret ces actes ignobles est considéré comme un crime.

Dr Muhayimpundu demande, à son tour aux victimes, de se presser aux centres de santé dans les 24 heures pour qu’elles soient dépistées et puissent être sauvées de la probable contamination du VIH.

Photo : Le Dr Mathias Harebamungu, Secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement primaire et secondaire


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