Les professeurs de l’UNR condamnent Léon Mugesera

Redigé par Olivier Kabalisa
Le 5 mai 2012 à 03:14

Ce vendredi le 5 Mai, les professeurs et les chercheurs de l’Université Nationale du Rwanda(UNR) ont rendu visite au site mémorial de Gisozi où ils ont déclaré qu’ils sont complexés par le discours de Léon Mugesera qui incitait la population à faire le génocide.
Dr Charles Karangwa, délégué de l’association des professeurs et des chercheurs de l’UNR, a annoncé à la presse, après ladite visite, que cette visite les aident à connaître ce qui c’est au Rwanda pour qu’ils puissent remplir leur devoir de corriger (...)

Ce vendredi le 5 Mai, les professeurs et les chercheurs de l’Université Nationale du Rwanda(UNR) ont rendu visite au site mémorial de Gisozi où ils ont déclaré qu’ils sont complexés par le discours de Léon Mugesera qui incitait la population à faire le génocide.

Dr Charles Karangwa, délégué de l’association des professeurs et des chercheurs de l’UNR, a annoncé à la presse, après ladite visite, que cette visite les aident à connaître ce qui c’est au Rwanda pour qu’ils puissent remplir leur devoir de corriger les erreurs du passé. 

Ils exhortent ceux qui n’ont pas encore visité le site mémorial de Gisozi de le faire parce que ça montre en peu temps l’image exacte de ce qui c’est passé pendant le génocide perpétré contre les Tutsi.

Dr Charles Karangwa a mentionné que rendre visite aux orphelins et veuves est une initiative annuelle pendant 100 jours de la commémoration du génocide.

L’association citée ci-haut aide 25 orphelins de Munini du district de Nyaruguru depuis 2008. Deux de ces 25 orphelins ont déjà terminé leurs études universitaires. 

Ces professeurs et les chercheurs se sont donné l’initiative de la mauvaise image que leur ancien collègue, Leon Mugesera, les a donné à Kibirira quand il a prononcé un discours rempli de haine qui incitait les rwandais à tuer leurs concitoyens.

 « C’est une charge qu’il nous a donné comme les professeurs et chercheurs. Nous devons y aller fréquemment et donner leurs distributions dans le bon sens » -t-il indiqué.

Les résultants de leurs recherché ne doit pas rester dans les documents seulement, Marie Ignaciana Mukarusanga a souligné ces dires en disant que les résultats des recherches effectués doivent être mis en pratique dans le cadre de construire le pays.

Ces professeurs et chercheurs n’ont pas croisé les bras concernant les problèmes causés par le génocide perpétré contre les Tutsi. Pour le moment ils aident aussi les femmes qui ont été violés et ceux qui s’étaient refugiés dans forêts du Congo. Ils ont commencé dans le district de Huye et ils apprécient le rendement de leurs efforts fournis.


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