Les rwandais ne doivent pas croiser les bras face aux actes barbares. Au contraire, ils doivent prévenir de telles actions pour qu’elles ne se produisent.

 Déclaration faite dimanche par Aimable Nzamukwereka, réalisateur de « Never Again Rwanda » à l’occasion d’une compétition des débats qui opposaient les écoles secondaires de la ville de Kigali.

Ces compétitions ont été organisées pour les établissements scolaires afin que les jeunes rwandais aient la bravoure de prévenir le mal. « Cette compétition va se dérouler dans toutes les écoles secondaires du pays pour que nos enfants aient le courage de détester le mal », a expliqué Nzamukwereka. 

Au cours de ces débats qui avaient pour thème : « comment un citoyen peut devenir héros pendant la période de guerre » ? L’accent a été mis sur les gens qui ont posé actes héroïques, mais qui sont méconnus à cause de leur passé ou ce qu’ils ont fait après ces actes.

Les parties en compétition ont données l’exemple du génocide perpétré contre les Tutsis en 1994, où il y a des génocidaires qui ont sauvé des gens pour en tuer d’autres en cachette. David Manzi, premier en anglais dans ces compétitions et élève l’école Green Hills Academy, a indiqué que ces criminels ne sont pas des héros parce qu’ils poursuivaient des intérêts. Un héros est une personne qui aide les autres jusqu’au bout sans aucun intérêt.

Nadia Umwali, élève à Riviera High School à la tête des compétiteurs francophones, a dit que l’héroïsme commence par de petites choses comme l’aide aux orphelins et la lutte contre la corruption. 

A l’issue des débats, ils ont conclu qu’il faut lutter pour l’héroïsme commençant par chez soi.

Ces compétitions ont commencé dans toutes les écoles secondaires dans le cadre de la commémoration du génocide perpétré contre les Tutsis en 1994. Les gagnants de tous les établissements se rencontreront en finale au niveau national à la fin du mois de mars.

les parties en compétitions