Les biens et les services écosystémiques du Parc National de la Kibira restent non valorisés et disparaissent progressivement, a déclaré Alphonse Fofo, expert au projet "biodiversité" financé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Selon Alphonse Fofo, la Kibira, qui couvre 40.000 hectares (ha), est menacée par les activités de l’homme riverain, qui doit survivre grâce aux biens et aux services qu’elle lui offre. Malgré les efforts de protection de ce parc par l’Etat burundais, il ne cesse de se dégrader suite aux défrichements culturaux, à la coupe du bois, au sciage, à la carbonisation, au prélèvement des produits forestiers, aux feux de brousse, à la chasse, à l’extraction des mines, a-t-il fait remarquer.
Pourtant, la forêt de la Kibira, avec une pluviométrie annuelle pouvant dépasser 2.000 mm, procure et entretient des conditions hydrologiques et climatiques essentielles pour l’agriculture, a-t- il noté. Cette forêt ombrophile de montagne permet également la production de l’électricité et de l’eau pour l’irrigation dans la plaine de l’Imbo, notamment pour la riziculture.

De plus, la production de l’électricité et le développement économique y associé sont tributaires à la Kibira, qui approvisionne en eau le lac de retenu du barrage hydroélectrique de Rwegura. Ce dernier produisant 40% de l’ électricité du pays.
Par ailleurs, cette aire protégée du Burundi contribue à la prévention des inondations, des éboulements et glissements de terrain au profit de l’agriculture sur les collines et dans les marais.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!