Les Soudanais, Syriens et Palestiniens désormais interdits d’entrée en Libye

Redigé par Xinhuanet
Le 6 janvier 2015 à 09:54

Le ministère de l’Intérieur dépendant du gouvernement libyen reconnu par les instances internationales a annoncé lundi une interdiction d’entrée sur son territoire pour les ressortissants soudanais, syriens et palestiniens.
"Cette décision, qui entre en vigueur immédiatement et le restera jusqu’à nouvel ordre, sera appliquée à tous les points d’entrée terrestres, maritimes et aériens", indique le communiqué publié par le bureau de l’information du ministère.
Selon le communiqué, cette décision a été prise (...)

Le ministère de l’Intérieur dépendant du gouvernement libyen reconnu par les instances internationales a annoncé lundi une interdiction d’entrée sur son territoire pour les ressortissants soudanais, syriens et palestiniens.

"Cette décision, qui entre en vigueur immédiatement et le restera jusqu’à nouvel ordre, sera appliquée à tous les points d’entrée terrestres, maritimes et aériens", indique le communiqué publié par le bureau de l’information du ministère.

Selon le communiqué, cette décision a été prise après que le ministère eut obtenu "des informations précises sur la participation de certains ressortissants de ces pays, aux côtés de groupes terroristes, à des actes de violence contre l’armée et la police, à Benghazi et dans des villes de l’ouest de la Libye."

La Libye traverse une période de transition politique mouvementée à la suite du soulèvement de 2011 qui a conduit à la chute du dirigeant Mouammar Kadhafi. La situation actuelle est instable et fortement clivée : le Parlement et le gouvernement reconnus par les instances internationales voient leur légitimité contestée à l’intérieur du pays par un Parlement et un gouvernement rivaux.

Le Parlement et le gouvernement qui jouissent de la reconnaissance internationale siègent désormais dans la ville de Tobrouk, à l’extrême est du pays. Cet exil intérieur s’est imposé à la classe politique après la prise de contrôle de la capitale Tripoli par les milices de l’Aube de la Libye.

Les autorités reconnues à l’international ne contrôlent que les voies d’entrée maritimes, aériennes et terrestres de l’est du pays, ainsi qu’un certain nombre de voies d’accès dans l’ouest et le sud.

De leur côté, les milices ont la main sur les aéroports stratégiques des villes de Syrte et de Misrata, ainsi que sur l’aéroport de Mitiga, seul aéroport de la capitale qui soit encore ouvert. Elles contrôlent également les ports maritimes de ces villes ainsi que la frontière avec la Tunisie.


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