Les troupes burundais commencent à s’habituer au terrain en Centrafrique

Redigé par Alida SABITEKA
Le 9 janvier 2014 à 10:48

Les troupes burundais se trouvant actuellement à Bangui commencent à s’habituer au terrain et ils exécutent à merveille leur travail. Cela a été annoncé par le porte parole de la Force de Défense Nationale, le colonel Gaspard Baratuza.
Dans un communiqué de presse, le porte parole de la Force de Défense Nationale, le colonel Gaspard Baratuza a indiqué que les troupes se trouvant actuellement à Bangui commencent à s’habituer au terrain.
Il a également ajouté que tout allait bien jusque là, hormis un (...)

Les troupes burundais se trouvant actuellement à Bangui commencent à s’habituer au terrain et ils exécutent à merveille leur travail. Cela a été annoncé par le porte parole de la Force de Défense Nationale, le colonel Gaspard Baratuza.

Dans un communiqué de presse, le porte parole de la Force de Défense Nationale, le colonel Gaspard Baratuza a indiqué que les troupes se trouvant actuellement à Bangui commencent à s’habituer au terrain.

Le porte parole de la Force de Défense Nationale, le colonel Gaspard Baratuza

Il a également ajouté que tout allait bien jusque là, hormis un militaire qui a été blessé par une grenade et a affirmé que son état n’est pas grave et qu’il va se remettre rapidement.

Rappelons que cette guerre civile en Centrafrique est un conflit inter-communautaire
opposant notamment les milices de la Seleka, à majorité musulmane et fidèle au nouveau président Michel Djotodia, à des groupes d’auto-défense chrétiens, peut-être soutenus par des anciens militaires des Forces armées centrafricaines fidèles à l’ancien président François Bozizé.

Le conflit se caractérise par de nombreuses exactions contre les civils, musulmans ou chrétiens. Un grand nombre d’entre-eux fuient les villages pour se réfugier dans la brousse. La situation débouche sur une crise humanitaire importante, aggravée par le chaos sécuritaire.

Un nombre de 850 militaires Burundais ont été déployés en Centrafrique depuis le mois de décembre 2013 a indiqué le porte parole de l’armée burundais.

Sur le terrain la violence continue, et les ressortissants des pays de l’Afrique de l’ouest comme les Maliens et les Guinéens ont déjà quitté le pays.


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