A Son Excellence Monsieur le Président de la France, François Hollande.
Monsieur le Président,
Au nom de l’Union des Patriotes de Centrafrique et de la Diaspora « UPCD » et à mon nom propre, Monsieur le Président, je tiens à vous féliciter de votre brillante victoire bien méritée en face de l’ancien Président Nicolas Sarkozy et la diplomatie silencieuse en marche (…) !
Permettez d’utiliser voies et moyens afin d’interpeller votre haute conscience et responsabilité en face des multiples crimes et exactions sans pareilles commises en République Centrafricaine, par la coalition criminelle rebelle dénommée « Séléka » en langue nationale sango et en langue française « Alliance » d’où le président autoproclamé de cette fameuse coalition criminelle est M. Michel Djotodja.
Suite au non respect des accords de paix de Syrte à Lybie, de Libreville au Gabon, de dialogue national, de dialogue politique inclusif et de cesser le feu en Centrafrique entre plusieurs factions des rebelles et le gouvernement centrafricain, le pays est tombé entre les mains des ennemis de la « Nation », les criminels en puissance, sans foi ni loi qui massacrent les paisibles « Patriotes » centrafricains sans défense.
L’opposition « dite » démocratique centrafricaine a trahi le peuple et la patrie aux mains des ennemis des « patriotes ». Les Forces Vives de la Nation « UFVN », Le Collectif des Forces de Changement « CFC » et les Forces d’Annulation de Reprises des Elections « FARE » ont comploté contre la souveraineté de la « Nation » afin de parvenir à leurs fins sadiques.
Les hommes et femmes des médias sont exécutés sommairement, traqués par ces saligauds et les criminels en puissance en terre conquise. Les rédactions des journaux ont été pillées, saccagées, les menaces de mort directe contre les responsables des médias et les journalistes de Centrafrique ne cessent de s’accentuer.
La liberté de la presse est vraiment en danger en Centrafrique !
Les confessions religieuses centrafricaines ne cessent de dénoncer haut et fort les hautes exactions, les graves violations des droits de l’homme et les prises en otage des chrétiens et du peuple centrafricain par la fameuse coalition criminelle terroristes « séléka » qui s’est emparée du pouvoir le 24 mars dernier.
A l’occasion des premières investigations menées dans le cadre de l’enquête sur les crimes et les exactions sans pareilles liées à la conquête du pouvoir à Bangui depuis le 24 mars 2013, il est apparu que tous les assassinats et autres meurtres recensés à ce jour à près de 800 exactions dûment recensés.
Le drame centrafricain qui se déroule tous les jours, depuis, sous les regards indifférents de la France et de la Communauté Internationale passives, sont indécentes et insupportables à la fois.
Concomitamment sont détruites les grandes valeurs fondatrices de le démocratie, des libertés démocratiques et des droits humains si chères à la France, patrie de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité très réputée dans le monde moderne. En ce deuxième semestre 2013, les mêmes scènes macabres se poursuivent impunément à Bangui et en provinces, malgré la présence réelle de contingents français dépêchés dans le pays aux côtés des forces de la Communauté des Etats d’Afrique Centrale (FOMAC).
Monsieur le Président,
Vous qui êtes le grand défenseur des grandes valeurs « démocratiques » et « républicaines », un modèle pour le changement dans le monde entier et l’incarnation de la plus jeune démocratie africaine précisément la Centrafrique, je tiens à vous interpeller sur votre mission de promouvoir la « démocratie » en Afrique particulièrement en RCA.
Certains Etats francophones, amis de la France, comme la Côte d’Ivoire, hier, et le Mali, aujourd’hui, ont pu bénéficier d’une assistance militaire généreuse, spontanée, soutenue et salvatrice dans les pires moments de leur crise.
Les factures correspondantes de cette assistance bilatérale n’ont jamais été discutées.
Notre présente interpellation se charge de soulever la délicate question de la coopération bilatérale entre la Centrafrique et la France, surtout en matière de frais militaire toujours avouable. Soit des centaines de millions de francs CFA par an…
Comme nous tenons à le relever dans cette interpellation solennelle, Monsieur le Président, seuls survivants aux désastres quelques valeureux fils et filles de Centrafrique, officiellement relégués aux archives de la France Libre et Souveraine. Versés aux archives et dans la mémoire collective de l’Histoire contemporaine.
Fait à Paris, le 29 juillet 2013
Patrick AGOUNDOU
– Président Fondateur de l’Union des Patriotes de Centrafrique et de la Diaspora (UPCD)
– Journaliste exilé politique forcé en France
– Ancien Président du Groupement des Editeurs de la Presse Privée Indépendante en Centrafrique
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