LITTAFCAR et promotion des échanges littéraires en ligne : plus d’infrastructures culturelles

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 11 mai 2015 à 04:48

Un événement d’une certaine importance est survenu ce lundi 11 mai 2015 à l’hôtel Kwetu Residence Inn du quartier huppé de Gacuriro au Nord Est de Kigali. Il s’agit du lancement du projet de formation en ligne de littératures d’Afrique et des Caraibes.
Ce projet est le dernier né de LITTAFCAR (Littératures d’Afrique et des Caraibes), une ONG internationale culturelle intervenant dans la diffusion du livre,dans les rencontres des écrivains avec leurs lecteurs dans le cadre des cafés littéraires, dans (...)

Un événement d’une certaine importance est survenu ce lundi 11 mai 2015 à l’hôtel Kwetu Residence Inn du quartier huppé de Gacuriro au Nord Est de Kigali. Il s’agit du lancement du projet de formation en ligne de littératures d’Afrique et des Caraibes.

Ce projet est le dernier né de LITTAFCAR (Littératures d’Afrique et des Caraibes), une ONG internationale culturelle intervenant dans la diffusion du livre,dans les rencontres des écrivains avec leurs lecteurs dans le cadre des cafés littéraires, dans "la promotion des espaces littéraires les moins connus" mais aussi dans la promotion de la diversité culturelle.

M. Dominique de CEC-Belgique, Prof Ngorwanubusa (Burundi) et à droite, Carole Karemera, Directrice de l’Espace Madiba

"Ce projet-ci encourage les professeurs d’universités à mettre en ligne le contenu de leurs cours et publications afin de les faire connaître à d’autres et de susciter réactions et critiques quitte à importer les spécificités des littératures de régions moins littérairement connues", a indiqué au cours de sa communication Mme Dominique de LITTAFCAR-Belgique tentant de décrire les objectifs de ce nouveau produit qui est offert au partenariat entre le CEC (Ong Coopération Education Culture ) et les Espaces Bibliothèques Nicéphore Soglo (Bénin), Espace Madiba (Rwanda), Espace Aimé Césaire (Haiti).

Un projet très noble par excellence mais qui bute contre le fait que dans les régions concernées par LITTAFCAR, le projet d’écriture réalisé par l’écrivain ne répond pas aux attentes et aspirations du citoyen autochtone ou quand il y a cette adéquation, le médium langagier, ici le français, devient un frein à la circulation de l’information.

Ambassadeur de Belgique à Kigali invité à la cérémonie pour donner tout son poids à l’événement

Qu’à cela ne tienne ! Ousmane Alegui, Directeur du Centre Artistique Africain, venu du Bénin, a trouvé un moyen de contourner ces deux défis. "Nous faisons un réseautage de plusieurs écrivains. Nous allons à la découverte des auteurs pour les rapprocher de leurs lecteurs. Beaucoup d’activités sont faites dont la formation des jeunes dans des ateliers littéraires où nous développons leurs talents de critique du livre", a indiqué Ousmane.

"Au Ministère de la culture et sports, nous apprécions un tel projet. Nous attendons voir un matériel littéraire important d’auteurs rwandais sur la toile", a confié Nyangezi, directeur de la Culture au sein du Ministère appréciant ce projet de LITTAFCAR.

"Cela montre à quel point le Rwanda peut peser dans un réseau d’échanges littéraires offrant des opportunités de connaître les cultures d’autres sociétés, d’autres régions du monde et même la nôtre", a-t-il ajouté montrant que la diffusion de cultures va de pair avec la création des infrastructures culturelles pour une meilleur accessibilité citoyenne.

Tout en appréciant cet apport de LITTAFCAR, le Directeur de la Culture au sein du Ministère des Sports et Culture,invité aux cérémonies, a décrit à la presse comment la politique sectorielle du Ministère en matière d’écriture et de lecture privilégie le PPP (Partenariat entre le Secteur Public et le Secteur privé) en matière de création des infrastructures culturelles pour le plus grand bénéfice du rayonnement de la culture universelle.


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