Lla pauvreté n’est pas une raison en faveur de la prostitution

Redigé par Jean-François Isibo
Le 10 février 2012 à 04:55

Le vagabondage sexuel ne contribue en rien à la réduction de la pauvreté des jeunes filles, mais plutôt entraîne des conséquences fâcheuses comme les grossesses non désirées ou bien la transmission du virus du VIH/SIDA.
C’est ce qui ressort d’un entretien, ce 8 février 2012, entre les représentants du ministère du genre et de la promotion familiale avec les étudiants de l’institut catholique de Kabgayi, ICK en sigle, dans le cadre d’exhorter les jeunes filles à lutter contre les grossesses non désirées. (...)

Le vagabondage sexuel ne contribue en rien à la réduction de la pauvreté des jeunes filles, mais plutôt entraîne des conséquences fâcheuses comme les grossesses non désirées ou bien la transmission du virus du VIH/SIDA.

C’est ce qui ressort d’un entretien, ce 8 février 2012, entre les représentants du ministère du genre et de la promotion familiale avec les étudiants de l’institut catholique de Kabgayi, ICK en sigle, dans le cadre d’exhorter les jeunes filles à lutter contre les grossesses non désirées.

Ce programme s’est illustré par un débat entre deux équipes de certains des étudiants de l’ICK du groupe œuvrant pour la promotion de l’égalité du genre autour du thème : « La pauvreté est l’un des motifs entraînant les jeunes filles à des grossesses non désirées qui ne cessent d’augmenter dans les écoles secondaires et supérieures ». 

Au cours de ce débat, une équipe focalisait son idée sur l’idée que la jeune fille a besoin de beaucoup de choses pour paraître en toute beauté, alors qu’elle ne peut pas s’en procurer étant pauvre, raison pour laquelle elle opte pour la prostitution afin d’atteindre son objectif. Il en résulte des grossesses non désirées.

L’autre camp prétend résolument que l’augmentation de grossesses non désirées n’est pas la pauvreté parce qu’il y en a qui tombent enceinte alors qu’elles ne manquent de rien. Les membres de cette équipe estiment que la principale raison est l’éducation de base de ces jeunes filles.

Patrick Mico, un des représentants du ministère du genre et de la promotion familiale, dans son intervention, a indiqué que les jeunes filles ne doivent pas s’adonner au vagabondage sexuel parce que cette pratique les dévalorise provoquant des problèmes plus graves par rapport aux solutions recherchées.

Signalons que ce genre de débat, qui se fait dans les écoles, a commencé depuis 2008 au moment où les clubs pour la promotion de l’égalité voyaient le jour.

 


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