Louise Mushikiwabo, en visite de travail à Kinshasa

Redigé par IGIHE
Le 19 juin 2012 à 03:24

Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères et son homologue congolais Raymond Tshibanga ont ouvert lundi 18 juin à Kinshasa une série de discussions sur la situation dans le Nord-Kivu.
La RDC a récemment dénoncé la passivité des autorités rwandaises, qui sont accusées, dans un rapport de la Monusco, de soutenir les mutins du M23.
Selon Lambert Mende, Mushikiwabo s’est rendu en RDC pour s’entretenir avec les dirigeants congolais sur la situation dans l’Est de la République Démocratique du (...)

Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères et son homologue congolais Raymond Tshibanga ont ouvert lundi 18 juin à Kinshasa une série de discussions sur la situation dans le Nord-Kivu.

 La RDC a récemment dénoncé la passivité des autorités rwandaises, qui sont accusées, dans un rapport de la Monusco, de soutenir les mutins du M23.

 Selon Lambert Mende, Mushikiwabo s’est rendu en RDC pour s’entretenir avec les dirigeants congolais sur la situation dans l’Est de la République Démocratique du Congo du Congo où des mutins ex-rebelles qui s’affrontent depuis un mois aux Forces armées de la RDC (FARDC).

 « La chef de la diplomatie rwandaise est venue naturellement pour parler (...) sur la question de l’est de la RDC », a fait savoir Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais. Les discussions doivent se poursuivre aujourd’hui mardi.

Selon , Monusco et Human right Watch, le général en fuite Bosco Ntaganda, accusé par Kinshasa d’être l’instigateur de la mutinerie, aurait reçu le soutien de responsables militaires rwandais. Ces derniers l’auraient approvisionné en armes, en munitions et en recrues venues du Rwanda.

Ces accusations avaient été vivement réfutées par la ministre Louise Mushikiwabo « Je suis catégorique : le Rwanda n’a ni formé ni envoyé de combattants de l’autre côté de la frontière » avait-t-elle déclaré à la presse.

 Dans une déclaration faite vendredi, au cours de laquelle le Rwanda n’a pas été cité, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé à une enquête complète à la suite de ces rapports crédibles sur le soutien extérieur apporté aux groupes armés dans cette province.

Cette visite intervient alors que Raymond Tshibanga a effectué ces derniers jours une mini tournée dans la sous-région pour évoquer avec les présidents ougandais, tanzanien, burundais et angolais la situation sécuritaire au Nord-Kivu. « Lors de ces visites, les autorités congolaises ont dénoncé l’implication de plus en plus avérée de l’un des pays voisins dans la détérioration de cette situation », selon un communiqué de ses services, sans que le Rwanda ne soit explicitement cité.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité