Mallaury Nataf est rede­ve­nue SDF : sa vie dans la rue

Redigé par Igihe
Le 10 décembre 2015 à 11:40

Il y a trois ans, Mallaury Nataf semblait sur le point de se rele­ver. Il n’en est malheu­reu­se­ment rien : depuis qu’elle a perdu la garde de son fils Shiloh, l’ex-star d’AB Produc­tion vit dans la rue, plus seule que jamais…
En 2012, Mallaury Nataf annonçait qu’elle était dans une situa­tion de détresse extrême. Alors SDF, l’ex-star de la série Le miel et les abeilles évoquait sa vie dans la rue : « Je suis SDF depuis mars [2011], lorsque j’ai dû lais­ser mon compa­gnon, victime d’une rupture d’anévrisme, (...)

Il y a trois ans, Mallaury Nataf semblait sur le point de se rele­ver. Il n’en est malheu­reu­se­ment rien : depuis qu’elle a perdu la garde de son fils Shiloh, l’ex-star d’AB Produc­tion vit dans la rue, plus seule que jamais…

En 2012, Mallaury Nataf annonçait qu’elle était dans une situa­tion de détresse extrême. Alors SDF, l’ex-star de la série Le miel et les abeilles évoquait sa vie dans la rue : « Je suis SDF depuis mars [2011], lorsque j’ai dû lais­ser mon compa­gnon, victime d’une rupture d’anévrisme, et quit­ter mon appar­te­ment, révé­lait-elle dans une inter­view pour Le Pari­sien. Le 115, je connais. » Un appel à l’aide entendu, mais qui n’a pas arrangé ses problèmes : quelques mois plus tard, un soir d’oc­tobre, la star­lette d’AB Produc­tions était retrou­vée dans la rue avec son fils Shiloh, alors âgé de seule­ment trois ans. Face à la gravité de la situa­tion, ce dernier avait immé­dia­te­ment été placé en foyer. Dès lors, sa mère avait entre­pris de sortir de la rue pour pouvoir l’éle­ver.

Aux dernières nouvelles, qui remon­taient à fin 2012, Mallaury Nataf semblait être sur le point de se rele­ver : elle avait annoncé qu’elle avait trouvé un loge­ment tempo­raire et décro­ché un CDI. Elle avait égale­ment beau­coup de projets : monter une asso­cia­tion, lancer une ligne de linge­rie, écrire un livre, déve­lop­per un petit véhi­cule élec­trique… Malheu­reu­se­ment, rien ne s’est déroulé comme prévu : comme nous le révé­lons dans notre dernier numéro, elle est retour­née dans la rue peu après.

Cela fait trois ans que Mallaury Nataf a retrouvé les trot­toirs des grands boule­vards pari­siens. À 43 ans, le visage marqué par ce combat quoti­dien, elle semble plus seule que jamais, avec pour seule compa­gnie les agents du Samu social. Une situa­tion dans laquelle elle s’est enfer­mée dès 2012, lorsqu’on lui a refusé la garde de son fils Shiloh. Son état mental y est sans doute pour beau­coup. « Vu les propos inco­hé­rents que Mallaury tenait, nous avons pensé qu’elle était un danger, pour elle et pour les autres », avait à l’époque expliqué la prési­dente d’une asso­cia­tion qui lui était venue en aide. Ne plus pouvoir être auprès de son enfant a brisé un peu plus Mallaury Nataf : aujourd’­hui, on peut la croi­ser dans les rues de la capi­tale, priant dans une langue qu’elle seule comprend, pour chas­ser « le mauvais œil ».

Shiloh, qui a désor­mais six ans, est depuis long­temps entre les mains des services sociaux. Sa mère ne semble pas avoir non plus de contacts avec ses deux autres enfants. C’est donc seule qu’elle arpente les trot­toirs de Paris, en essayant de ne pas sombrer un peu plus. Cela passe par quelques rituels : tous les deux jours, elle fait sa lessive dans un bistrot où elle a ses habi­tudes, et fait sécher son linge sur les grilles du métro. Un moyen de s’ac­cro­cher en atten­dant qu’elle réus­sisse un jour à se sortir de ce quoti­dien terrible.

avec voici.fr


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