Mincir en mangeant

Redigé par IGIHE
Le 8 novembre 2016 à 10:59

“Mangez de tout, mais moins, et la ligne suivra !” A l’heure où les régimes sont de plus en plus contestés, le Dr Zermati prône la paix avec la nourriture et une meilleure écoute de notre corps pour devenir un bon “régulateur”.
Psychologies : Pourquoi faut-il oublier aujourd’hui les règles diététiques apprises hier ?
Dr Jean-Philippe Zermati : Car ce sont de fausses croyances ! Exemples : « Il faut faire trois repas par jour, manger beaucoup le matin et léger le soir, faire des repas équilibrés. » Manger (...)

“Mangez de tout, mais moins, et la ligne suivra !” A l’heure où les régimes sont de plus en plus contestés, le Dr Zermati prône la paix avec la nourriture et une meilleure écoute de notre corps pour devenir un bon “régulateur”.

Psychologies : Pourquoi faut-il oublier aujourd’hui les règles diététiques apprises hier ?

Dr Jean-Philippe Zermati : Car ce sont de fausses croyances ! Exemples : « Il faut faire trois repas par jour, manger beaucoup le matin et léger le soir, faire des repas équilibrés. » Manger équilibré n’a pas de conséquence sur le poids. Cela perturbe les signaux en vous faisant manger en fonction de ce que vous croyez être bien et non de ce que vous éprouvez.

Autre aberration : « Certains aliments font maigrir, d’autres grossir. » Du coup, on surconsomme les premiers et on s’interdit les seconds, jusqu’au jour où on craque de façon magistrale ! Pour qu’il y ait régulation du poids, il faut au contraire retrouver l’authenticité de ses sensations alimentaires et décider d’en tenir compte. Ces sensations sont d’une précision extrême. Si quelqu’un a besoin de 2 500 calories par jour pour conserver un poids stable, il suffira d’un écart de 1 % (soit 25 calories, c’est-à-dire un morceau de sucre !) pour qu’il grossisse. Si vous connaissez des gens qui en dix ans n’ont pas pris neuf kilos, c’est qu’ils n’ont pas commis cette erreur.

Comment perd-on contact avec ses sensations alimentaires ?

Dr Jean-Philippe Zermati : On peut ne plus ressentir les sensations de faim et de rassasiement par manque de concentration lors des repas, ou parce qu’on se plie à des croyances diététiques erronées, qu’on n’écoute pas son corps ou qu’on résout ses tensions dans le grignotage et la compulsion. On se trouve alors dans une sorte de pathologie du plaisir car, pour qu’un aliment soit rassasiant, il faut qu’il réconforte à la fois le corps et l’esprit. Or les régimes, semblables pour tous, négligent l’identité du mangeur. Après un (...) Lire la suite de l’article sur Psychologies.com

Avec yahoo.fr


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité