MVK : l’hygiène et l’assainissement, une devise pour la mairie de la ville de Kigali

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Le 6 octobre 2011 à 05:10

Le vice maire de la ville de Kigali en charge des affaires sociales, Hope Tumukunde a inauguré ce jeudi à l’hôtel Lemigo une conférence débat sur l’hygiène et l’assainissement qui vise à renforcer les méthodes d’hygiène déjà existantes. « Hygiène et assainissement », un sujet qui préoccupe tant les autorités de la ville de Kigali. Cette conférence a regroupé différentes instances du pays qui œuvrent aussi en matière d’hygiène dans la ville de Kigali et sur tout le territoire du Rwanda. Plusieurs ministères (...)

Le vice maire de la ville de Kigali en charge des affaires sociales, Hope Tumukunde a inauguré ce jeudi à l’hôtel Lemigo une conférence débat sur l’hygiène et l’assainissement qui vise à renforcer les méthodes d’hygiène déjà existantes.

« Hygiène et assainissement », un sujet qui préoccupe tant les autorités de la ville de Kigali. Cette conférence a regroupé différentes instances du pays qui œuvrent aussi en matière d’hygiène dans la ville de Kigali et sur tout le territoire du Rwanda.

Plusieurs ministères ont été représentés à ce débat, celui de la santé, des infrastructures et celui de l’agriculture et élevage.

Diverses institutions se sont jointes aussi à cette conférence, notamment l’Office rwandais d’Electricité, Eau et Assainissement (EWSA, sigle en anglais), l’agence rwandaise de régulation des services d’utilité publique (RURA, sigle en anglais), l’agence rwandaise de protection de l’environnement (REMA, sigle en anglais), mais aussi toutes les instances de base de la ville de Kigali ont été représentées. 

L’optique de cette conférence débat doit déboucher sur un consensus des participants sur certains points qui, à la longue seront promulgués et publiés dans le journal officielle afin de servir de loi pour l’hygiène au Rwanda.

Selon le vice maire chargé des affaires sociales, Hope Tumukunde, cette conférence va particulièrement se focaliser sur le traitement des ordures de la source au dépotoir ou au recyclage.

Sur ce point, Mme Hope Tumukunde demande à tous les habitants de la ville de Kigali d’opter pour les contrats d’hygiène avec les compagnies qui transportent des ordures vers le dépotoir moyennant une petite somme d’argent.

Selon un habitant de la ville de Kigali interrogé, Eric Musonera, ce genre de contrats existe déjà mais ce n’est pas à la portée de tout le monde. « La compagnie la moins cher débarrasse les ordures à 1000 francs rwandais le mois, ailleurs la population paie jusqu’à 3000 francs par parcelle, ceci sème le désordre car certains sont abonnés à ces compagnies d’hygiène d’autre non », affirme-t-il.

Eric Musonera a ensuite dit que ce sont les familles qui n’ont pas ces contrats qui répandent des ordures dans les quartiers, les caniveaux et cela se fait aux heures tardives.

Le vice maire de la ville de Kigali qui a les affaires sociales dans ces attributions, Hope Tumukunde, a fait savoir ensuite que les instances de base seront aussi initiées au nouveau système de suivi des traitements des ordures et de régulation des contrats entre les foyers et les compagnies d’hygiène pour le bien de tous.

Les communiqués énonçant les mesures d’hygiène visent souvent les maisons d’habitation, les restaurants, les hôtels, les salons de coiffure, les hôpitaux, centre de santé, dispensaire et les marchés publics.

Le vice maire de la ville de Kigali en charge des affaires sociales, Hope Tumukunde (au milieu), s’est adressée aux participants à la conférence-débat
Les participants à la conférence sur l'hygiène et l'assainissement

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