« Nous avons lancé des grenades mais ce n’était pas du terrorisme », lance un accusé des attentats à la grenade à Kigali

Redigé par Yves Nyirinkwaya
Le 1er décembre 2011 à 02:30

A partir de ce mardi, la haute cour de la république a entamé la clôture du procès de trente personnes accusées d’être de mèche avec les forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), d’atteinte à la sécurité nationale et d’acte de terrorisme.
L’un des plus concernés par ce procès est Froduard Rwandanga qui a avoué être un ex combattant des FDLR et avoir participé aux attentats à la grenade dans la ville de Kigali, six chefs d’accusations , terrorisme, complicité de terrorisme ,collaboration avec (...)

 
A partir de ce mardi, la haute cour de la république a entamé la clôture du procès de trente personnes accusées d’être de mèche avec les forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), d’atteinte à la sécurité nationale et d’acte de terrorisme.

L’un des plus concernés par ce procès est Froduard Rwandanga qui a avoué être un ex combattant des FDLR et avoir participé aux attentats à la grenade dans la ville de Kigali, six chefs d’accusations , terrorisme, complicité de terrorisme ,collaboration avec les FDLR, atteinte à la sécurité nationale, crimes, et formation de groupe terroriste. 

Dans son plaidoyer devant le tribunal ce mercredi, il a avoué avoir lancé une grenade à Gisozi et à Kinamba mais il a nié catégoriquement que ce n’était pas du terrorisme, « j’affrontais les militaires comme on les affronte en temps de guerre, si on aurait voulu atteindre les civils cela serait déjà fait ».

Pour ce qui est de son appartenance au FDLR, il a dit qu’il ne le considère pas comme un groupe terroriste mais comme une faction militaire.

Rwandanga avoue aussi avoir dirigé d’autres militaires, dont le dénommé Bosco quand ils allaient lancer des grenades dans différents endroits dont à Muhima dans un cabaret, Chez Venant ainsi que Chez Rubangura, il dit cependant avoir agi de sa propre initiative.

Apres avoir énoncé les chefs d’accusations, le ministère public a demandé la perpétuité pour 25 des accusés, et pour les 5 restants : François Nyirimbibi, Nsengimana Jean de Dieu, Byiringiro Jean Marie et Charles Ririmunda il a demandé cinq ans d’emprisonnement.

Ce jeudi premier décembre 2011 les accusés vont se prononcer une dernière fois sur les peines qui leur ont été infligées.


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