Nouvel articleL’opposition syrienne sous pression pour négocier avec Damas

Redigé par LE MONDE
Le 25 octobre 2013 à 08:11

Le président de la Coalition nationale syrienne, Ahmed Jarba, le 27 septembre à New York. | AP/John Minchillo
Il y a quelques jours, dans un geste de dépit et de colère, plusieurs figures de l’opposition syrienne ont suggéré d’envoyer une cinquantaine de prisonniers et de martyrs siéger à Genève 2, la conférence de paix envisagée pour la fin novembre.
"C’était une manière de dire "allez au diable", nous ne participerons pas à Genève 2", explique Abdul Ahad Astephoa, l’un des auteurs de cette déclaration (...)

Le président de la Coalition nationale syrienne, Ahmed Jarba, le 27 septembre à New York. | AP/John Minchillo

Il y a quelques jours, dans un geste de dépit et de colère, plusieurs figures de l’opposition syrienne ont suggéré d’envoyer une cinquantaine de prisonniers et de martyrs siéger à Genève 2, la conférence de paix envisagée pour la fin novembre.

"C’était une manière de dire "allez au diable", nous ne participerons pas à Genève 2", explique Abdul Ahad Astephoa, l’un des auteurs de cette déclaration rageuse, membre de la Coalition nationale syrienne (CNS), le principal rassemblement d’opposants au régime Assad.

Alors que ses dirigeants devaient rencontrer mardi 22 octobre à Londres des représentants des onze pays arabes et occidentaux qui forment le noyau dur des Amis de la Syrie (le groupe de soutien à l’opposition syrienne), la CNS est sous pression pour se rallier à Genève 2. Lundi, en marge d’une réunion à Luxembourg, les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne l’ont exhortée à "jouer un rôle de premier plan" dans ces négociations en forme de serpent de mer, annoncées puis repoussées à de multiples reprises depuis le printemps.

"La semaine dernière, nous avons vu défiler les ambassadeurs des Vingt-Huit dans nos bureaux d’Istanbul, raconte M. Astephoa. Personnellement, j’en ai vu neuf. Nous ne sommes pas opposés par principe à une solution politique. Au contraire même. Mais il n’est décemment pas possible de s’asseoir à la même table que des représentants du régime quand celui-ci affame La Ghouta, après l’avoir bombardée à l’arme chimique


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