La France officielle veut-elle lutter pour la sauvegarde de ses intérêts en Afrique des Grands au mépris de l’humanité qui caractérise le peuple français ? L’article ci-après montre une France qui finance le régime burundais qui, d’après les citoyens, tue et fait un génocide des jeunes, surtout de jeunes Tutsi. En filigrane, cette France utilise des tactiques de transactions financières peu orthodoxes pour financer les activités génocidaires des éléments Fdlr rwandaises bien en place au Burundi.
La France aura flairé le projet grandiose de Paul Kagame le Rwandais qui crée un grand marché économique librement consenti d’Afrique Centrale allant de la côte atlantique à l’Océan indien. Pour contrer les avancées de ce noble projet du libre capitalisme entre pairs africains, la France officielle perdant ainsi sa chasse gardée brazzavilloise ou librevilloise autant que la kinoise, elle peut continuer ses stratégies peu catholiques.
Est-elle prête à mettre le feu partout en s’arc-boutant aux Fdlr rwandaises présumablement commandées par des Intérahamwe génocidaires. La RDC ayant montré ses limites dans la collaboration au projet incendiaire, le terrain est , on ne peut plus propice avec le Buruundi du contesté Pierre Nkurunziza.
La France a été la première nation européenne à condamner sans réserve la tentative de coup d’Etat en mai 2015 par certains généraux de l’armée burundaise pour rétablir la démocratie et de prévenir un génocide.
Les simulacres d’élections de Juin 2015 n’ont trouvé aucune critique ouverte de la part de la France et le gouvernement de Paris officiellement reconnaît toujours au président Pierre Nkurunziza le statut de Président.
Au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU, elle a toujours veillé à ce qu’il ne soit pas reconnu la guerre civile en cours depuis six mois, le génocide " soft " mis en place au Burundi, préférant parler de « risque » et de « dangereuse détérioration de la sécurité. " La diplomatie française dans ces derniers mois a travaillé dans les coulisses de sorte qu’aucune force de maintien de la paix des Nations Unies ne soit envoyée dans le pays.
Il en est de même pour la décision de l’Union africaine d’envoyer un contingent militaire au Burundi pour arrêter la violence. Après l’opposition déclarée par le gouvernement du Burundi (avertissant que la force de maintien de la paix africaine sera traitée comme une armée d’invasion et combattue avec des
armes), l’Union africaine a tenté l’envoi des casques bleus au vote des États membres.
En cas de génocide prouvé, l’Union Africaine a le pouvoir d’envoyer des troupes dans le pays victime moyennant le vote et 75% d’opinions favorables exprimées par ses membres, même sans le consentement du gouvernement du pays
soumis à la mesure.
Ce vote n’a pas eu lieu jusqu’à présent à cause de l’ingérence française qui a bloqué pratiquement chaque intervention internationale capable de restaurer la paix dans ce pays africain . "La diplomatie française mène un travail de fond pour contrer la détermination manifestée par les Etats-Unis et la Belgique en empêchant toute résolution des Nations Unies et l’Union africaine qui saperait le gouvernement au Burundi.
Il est destiné à faciliter un compromis et des accords de paix de façade qui visent également à la survie du gouvernement burundais ", a déclaré une source diplomatique occidentale sous réserve d’anonymat à sa demande.
Avec le soutien de la France, des Fdlr renforcées en formation de sape
Si la stratégie diplomatique témoigne des activités de la France en faveur du régime, c’est sur le terrain que l’amitié française pour le CNDD-FDD de Pierre Nkurunziza montre le rôle subversif de Paris, malgré qu’il soit conscient que le véritable pouvoir au Burundi est actuellement détenu par les organisateurs de l’Holocauste de 1994 au Rwanda (FDLR) et de l’existence réelle des plans génocidaires du régime du Burundi pour lutter contre l’opposition armée et rester au pouvoir.
Le soutien subversif se traduit en financements occultes, appuis militaires et fourniture d’armes par le biais de deux "hommes de frappe" africains : le Président Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville et le président Joseph Kabila de la République démocratique du Congo.
L’essentiel du financement français au le régime illégal de Pierre Nkurunziza passe à travers les comptes courants des banques congolaise à Brazzaville officiellement incluses dans les relations bilatérales entre la France et le
Congo-Brazzaville.
Pour éviter que les financements puissent être suivis, s’ils sont effectués par des transactions sur les banques burundaises, ils sont remis à mains par des émissaires du président Nguesso à bord des avions privés qui atterrissent pendant quelques heures à l’aéroport international de Bujumbura.
Trois ont été les livraisons faites à ce jour pour une valeur totale de 8 millions d’euros, dont 6.000.000 ont servis à corrompre les officiers de l’armée burundaise qui devaient attaquer la radiotélévision nationale RTNB et la présidence lors de la tentative de coup d’Etat en mai 2015.
Ceci est confirmé indirectement par le site d’information "La Voix d’Afrique au Canada ». Dans un article publié le 14 septembre 2015 " Joseph Kabila, a-t-il envoyé des militaires congolais en renfort à Pierre Nkurunziza au Burundi ? " on affirme qu’une « puissance étrangère a envoyé des fonds pour corrompre certains commandants clés du coup d’État de mai 2015 ».
L’auteur Jean-Luc Kienge directeur exécutif de l’association « Les Oubliés de la Planète" (The Forgotten of the Planet) est un congolais militant des droits humains bien connu qui possède des sources d’information directes en provenance des couloirs du pouvoir à Kinshasa et Congo-Brazzaville. Le manque d’attaque de la RTNB et de la Présidence a fait échouer le coup d’Etat.
Un Pont financier Brazzaville-Bujumbura
Une quatrième livraison de l’argent d’une entité inconnue doit être effectuée dans les premières semaines de Janvier pour permettre au régime de faire
des paiements de soldats, les policiers restés fidèles et les paiements de mercenaires embauchés. Le financement direct à partir des coffres de la Banque Centrale du Congo-Brazzaville a été faite de la même manière (transport par avion privé atterri à Bujumbura) trois semaines avant l’élection présidentielle au Burundi (21 Juillet 2015) pour permettre à Pierre Nkurunziza d’avoir l’argent nécessaire pour convaincre les partis de l’opposition à participer à la farce électorale dont le résultat (victoire du CNDD-FDD) avait été décidé à la table. La participation des partis d’opposition dans les élections était jugée essentielle pour fournir un minimum de crédibilité au processus démocratique faussé par la décision du troisième mandat inconstitutionnel.
L’argent n’a pas servi à corrompre les partis d’opposition. Face à leur refus, l’argent a été utilisé à des fins inconnues. Le soutien français au régime Nkurunziza à travers le Congo-Brazzaville doit également répondre aux
exigences pratiques du Président Denis Sassou Nguesso, qui est dans la même situation que Nkurunziza : l’accès au troisième mandat contre la volonté populaire.
Echanges d’escadrons de la mort entre Brazzaville et Bujumbura sous les entremises de la France
Le journal congolais Brazza News le 25 Octobre 2015 révèle l’échange de faveurs entre Nkurunziza et Nguesso qui a eu lieu grâce à la médiation de la France.
Bien que se trouvant en extrême difficulté et ayant besoin de toutes les forces disponibles pour lutter contre la résistance populaire et le début de l’opposition armée, Pierre Nkurunziza a envoyé à Brazzaville 87 agents de police et de l’armée. Ce commando, en tenue militaire noire, pas en mission sur ordre des forces armées du Burundi, a eu la tâche d’aider les forces congolaises de répression pour empêcher un soulèvement populaire après la farce du référendum organisé par Nguesso pour justifier un troisième mandat.
Le commando burundais (dont on soupçonne l’implication de certains éléments choisis parmi le groupe terroriste rwandaise FLDR) a épaulé le Général
Ndengué et le Commandant Gopaka, chefs de la Garde républicaine qui contrôlent aussi les milices paramilitaires connues comme « l’Escadron de la mort ".
Les mercenaires burundais étaient présents parmi les forces de l’ordre qui contenaient la manifestation contre le troisième mandat de Nguesso organisée par l’opposition et tenu mardi le 20 Octobre 2015 sur le Boulevard Alfred Raoul. Pendant la manifestation, de nombreux témoins rapportent la présence de mercenaires habillés en noir qui parlaient français avec un accent propre du Burundi.
Dans les semaines suivantes les mercenaires burundais ainsi que les éléments des escadrons de la mort ont pénétré les quartiers populaires où s’est enregistrée plus de résistance politique et ont visité les principaux
dirigeants de l’opposition en les menaçant de mort s’ils continuaient à s’opposer au troisième mandat.
Les tactiques utilisées sont identiques à celles des quartiers de Nyagabiga, Musaga, Cibitoke, Jabe, Bwiza à Bujumbura, la capitale burundaise. Les opérations d’intimidation semblent pour le moment réussir.
L’opposition de Brazzaville a emprunté des canaux moins dangereux de réseaux sociaux, sans l’organisation de manifestations d’une certaine importance. Les mercenaires Burundais restent au Congo-Brazzaville prêts à offrir leur « expertise » dans l’élimination rapide et discrète d’éventuels dissidents
pas assez avertis pour comprendre le message donné par le régime Nguesso : " Le troisième terme n’est pas votre affaire. "
Le soutien français à la République démocratique du Congo est essentiellement militaire et facilitée par l’amitié historique et l’entrelacement de l’opportunisme politique entre Pierre Nkurunziza et Joseph Kabila. Une amitié née en 2001 (lorsque Joseph Kabila a hérité le pouvoir après l’assassinat de son père : Désiré Kabila )et basée sur la haine commune des Tutsis Burundais (alors au pouvoir) et du Rwanda. Entre 2001 et 2002 Joseph Kabila accepte la demande de Pierre Nkurunziza pour l’aider à devenir le leader incontesté du CNDD-FDD. En plus d’un soutien financier substantiel pour corrompre les différents dirigeants du CNDD-FDD et les convaincre de soutenir Nkurunziza, Kabila élimine physiquement certains chefs militaires de la guérilla FDD présents à l’Est du Congo, plus têtus et opposés à
la ligne de Nkurunziza.
Entre 2008 et 2014, l’aile militaire du deuxième parti d’opposition Hutu Burundais : Front national de libération - FNL , qui a ses bases dans le Sud-Kivu, a fait l’objet d’attaques constantes menées par l’armée régulière congolaise, les FARDC . L’armée burundaise a plusieurs fois franchi la frontière sans préavis pour mener des batailles contre les FNL, sans la moindre protestation de Kinshasa.
Pendant la crise burundaise qui a commencé en Avril dernier, le gouvernement
congolais a fermé deux journaux et une station de radio des dissidents Burundais opérant dans le Sud-Kivu, arrêté les journalistes et les a remis aux milices de Nkurunziza. Il a également arrêté un nombre inconnu de Burundais qui ont cherché refuge à l’Est du Congo selon les listes (de la mort) rédigés par le gouvernement de Bujumbura, certainement sur la base de plaintes anonymes parmi les réfugiés burundais au Congo. Les suspects auto-désignés ont été remis aux milices Imbonerakure sans aucun souci de leur sort.
Le Général congolais Delphin Kayimbi à la rescousse de Pierre Nkurunziza
Depuis mai 2015, le soutien de Kabila est basé sur l’envoi de milice congolaise connue comme Maï Maï et des unités de la Garde républicaine dirigée par le général Delphin Kayimbi , envoyé Juin dernier par le président
congolais pour coordonner le soutien militaire à Nkurunziza. Les gardes républicains congolais ne participent pas à la lutte contre l’opposition armée, contrairement aux miliciens congolais Maï Maï. Ils ont la tâche de contrôler la péninsule stratégique de Gatumba, petite ville burundaise frontière du Congo, devenu le passage pour la livraison d’armes fournies par la France en provenance de Kinshasa et Brazzaville.
Des livraisons d’armes nocturnes via le Tanganika
Les fournitures régulières consistent en armes classiques des guerres africaines achetées de la Russie et de la Chine à travers le commerce triangulaire : Kalachnikov, RPG, des mitrailleuses lourdes dont les coûts de munitions sont relativement à bon marché. Les livraisons nocturnes d’armes (jusqu’à présent 14 selon des sources locales) sont réalisées à partir du " Village de pêcheurs" par voie fluviale pénétrant par le lac Tanganyika la rivière Ruzizi. La deuxième voie utilisée est celle de la route appelée " Chaussée d’Uvira ."
La décision d’envoyer le Général Kayimbi serait suggérée par les conseillers militaires français présents à Goma. Paris estime que le Générale Kayimbi est une personne particulièrement adapté à collaborer avec le groupe terroriste rwandais FDLR (auteur du génocide au Rwanda en 1994).
Les liens entre Kayimbi et les FDLR sont consolidés depuis 2009, lorsque le général congolais a créé une société mafieuse avec des terroristes rwandais pour le commerce illicite de l’or et des minéraux de l’Est du Congo. Un million de dollars sans taxe par mois. Le Général Kayimbi dans la société mafieuse représente les intérêts de Zoé Kabila , le frère du président Joseph Kabila.
En 2012 - 2013 le Général Kayimbi fut l’un des principaux personnages qui ont
convaincu les FDLR à combattre contre la rébellion Banyarwanda du M23 .
En septembre dernier le président François Hollande a officiellement suspendu sa coopération militaire avec le Burundi à cause des violations des droits de l’homme perpétrées par le régime. La France a joué un rôle clé, avec la Belgique et les Pays-Bas, dans la formation de la police burundaise auteur de massacres ethniques et le génocide rampant. La formation militaire a eu lieu de 2005 à 2014 et a coûté à l’UE environ 8 millions d’euros.
Les instructeurs français des forces anti-émeutes ont formé des policiers burundais bien qu’ils ne faisaient aucun mystère de leurs crimes précédents contre des civils non armés commis pendant la guerre civile. Le but était de transformer la guérilla dans la police régulière efficace et respectueuse des droits humains.
Les chroniques horribles de mort atroce de 2015 montrent clairement que le deuxième objectif (droits de l’homme) n’a pas été atteint. Après les Accords
d’Arusha, Nkurunziza a fait entrer dans les services de police la majorité de ses guérilleros du CNDD-FDD en sélectionnant les éléments les plus extrêmes et les plus sanguinaires avec l’intention d’avoir une unité militaire fidèle à lui capable de contrer l’armée transformée en l’appareil de défense multiethnique (Hutus et Tutsis), si peu fiable et dangereux.
Malgré la suspension de la coopération militaire, des témoins oculaires affirment la présence impromptue et très discrète au Burundi d’officiers français sous le couvert de conseillers militaires. Il s’agirait des conseillers militaires
stationnés à Goma (Congo) qui, à partir de 2013, ont la tâche de former et coordonner les terroristes rwandais FDLR.
A suivre...
Avec Jean Jacques Makungu
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