Prenant la parole à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, le Président américain a dirigé son discours sur les thèmes de lutte mondiale contre le terrorisme et de la libération des combattants pour les droits humains dont le président de l’APRODH (Association Burundaise de Protection des Droits Humains), Pierre Claver Mbonimpa le burundais emprisonné dans son pays pour avoir dénoncé des préparatifs paramilitaires de jeunes Imbonerakure du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, dans l’Est de la RDC .

Le Président Obama a cité nommément des noms de ces grands activistes qui croupissent dans les geoles de leurs pays, victimes de leur volonté de lutte pour le respect des droits humains, de la Russie en Amérique Latine en passant par les pays africains.

Obsession d’Obama contre le terrorisme

"Les terroristes de par le monde n’ont qu’un seul langage, celui de tuer sauvagement", a-t-il lancé à ses pairs proclamant ainsi une guerre mondiale contre le terrorisme. Obama lance ce cri appelant ses pairs à unir leurs efforts pour combattre toute manifestation de terrorisme mondial.

Le Président Obama prononce ce discours au moment où ceux qui sont qualifiés de terroristes, les membres de l’Etat Islamique combattant en Irak et en Syrie viennent de décapiter un français Hervé Gourdel, qu’ils détenaient en otage dans les montagnes d’Algérie. Ils avaient précédemment demandé à la France de se retirer de la guerre en Irak contre les combattants de l’Etat Islamique contre quoi ils allaient libérer Gourdel.

"Dans une première video diffusée lundi, le groupe Jund al-Khilafa (« Les soldats du califat ») avait revendiqué l’enlèvement de Hervé Gourdel, un guide de haute montagne de 55 ans, et menaçait de le tuer si la France ne renonçait pas « sous 24 heures » à ses frappes aériennes en Irak.

La vidéo de mercredi, intitulée « Message de sang pour le gouvernement français », débute par des images du président français François Hollande prises au cours de la conférence de presse durant laquelle il a annoncé les frappes françaises dans ce pays.

Elle montre ensuite l’otage, agenouillé et les mains derrière le dos... (un homme lit le communiqué et) affirme qu’au terme du délai accordé à la France pour cesser sa « campagne contre l’Etat islamique et sauver » son ressortissant, le groupe a décidé de le tuer « pour venger les victimes en Algérie (...) et en soutien au califat », proclamé par l’EI sur les régions qu’il contrôle en Irak et en Syrie", lit-on dans un communiqué de ce mercredi septembre de l’AFP qui, indirectement, montre que le diktat occidental au nom de ses intérêts dans le monde n’est pas apprécié positivement partout et qu’il réveille des sentiments de haine et actions criminelles de la part de certains groupes politiques arabo islamiques.