Psychologiquement,
on pouvait penser que le vent venait de tourner. En bon prédateur des courts,
flairant l’odeur du sang, le Majorquin a sauté sur sa première balle de break
depuis quasiment trois heures pour mener 4-2 dans le cinquième set. C’est là
que Djokovic a été immense. Sans céder à la panique, il a pris aussitôt le
service de Nadal. Finalement, c’est lui qui allait avoir le dernier mot après
353 minutes d’une lutte acharnée. Rien ni personne n’a pu lui barrer la route.
Ni le talent de ses adversaires, ni sa propre fatigue. Rien ne l’a perturbé. Les
occasions manquées, l’interruption due à la pluie en plein quatrième set, la
détermination de Nadal à ne rien lâcher. Pour toutes ces raisons, ce cinquième
titre du Grand Chelem est le plus marquant de la carrière du Serbe. Il
débarquera à Paris, au printemps, avec un Grand Chelem à l’horizon. Un
"DjokoSlam". Nadal sera peut-être, sûrement, encore sur sa route.
Tant mieux. On en redemande.
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