Kigali a bien compris que le chômage et le désœuvrement de la jeunesse sont deux bombes à retardement pour chaque Nation-État et tout régime politique.

Deux forums viennent de se clôturer d’une façon presque simultanée.
L’un dirigé par le chef de l’État rwandais sur la jeunesse à Dallas au Texas. L’autre sur l’emploi et lutte contre le Chômage, dirigé par le premier ministre Murekezi à Kigali au Rwanda.

Cette synergie au plus haut sommet de l État rwandais est à féliciter et à mettre en évidence.

Il est à espérer que ces Forum sur la lutte contre le chômage et sur la Jeunesse vont se multiplier au rythme d’IMIHIGO chaque année et aux différents endroits du Rwanda et de la diaspora.

Il est à noter que l’un des secrets de la réussite de Singapour, ç’est l’accent mis sur l’éducation, la jeunesse et l’emploi.

Singapour est l’un des pays au monde où le salaire des fonctionnaires de l’ État est le plus élevé. Pour attirer les gros cerveaux. Du privé vers le public.

Le Rwanda pourra-t- il suivre ces traces et s’ en inspirer ?

Quel est le rôle de la Diaspora ? Peut- on imaginer un partenariat entre la diaspora et les districts ? Pour lutter contre le chômage sur toute l’ étendue de la République et d’ une façon simultanée ?

Quelles synergies possibles entre le MINALOC et la diaspora ? Peut on établir une cartographie grâce au RDGN (Rwandais de la Diaspora) ?

Quelles synergies possibles entre la diaspora et la MIFOTRA dans la recherche de l’emploi ? Autant de pistes à explorer grâce au think tank.

Il est à noter aussi que le Rwanda n’a pas de matières premières mais des ressources humaines. Peut- on transformer la problématique de la Démographie galopante en solution comme source de richesse à exporter ?

Des lors, pourquoi ne pas lutter contre le chômage des jeunes en exportant la main d’ œuvre qualifiée, grâce au Rwanda Rugari et RDGN ?

Pour la réinsertion des jeunes, l’apprentissage des langues est une priorité. Depuis l’anglais en passant par le mandarin, le français, le portugais, l’espagnol dans des ateliers des Arts et Métiers.

Ainsi ce sera possible de travailler à Maputo, en Angola, Guinée équatoriale ou Zambie avec l’appui des banques rwandaises. Tout en ramenant les devises au Pays natal. Car Akebo kajya i wa mugarura.

Il est du ressort du ministère de la coopération internationale et des affaires étrangères avec l’appui de la RDGN d’étudier la faisabilité de cette idée.

Ainsi personne ne pourra se soustraire de la lutte contre le Chômage et pour la réinsertion des jeunes. Où que l’on soit de par le monde. Le but est d’atteindre le chômage zéro comme corruption zéro au Rwanda. Tout en sachant que l’ idéal n’est jamais atteint.

Lee Kuan Yew et le Singapour continuent d’inspirer les dirigeants du Rwanda au même titre que la Suisse. Il en est de même pour la Corée du Sud comme les pays scandinaves. Mais au final, le Rwanda appliquera son modèle qui est la résultante de ses réalités et ses expériences de la RDGN.

Enfin, pour garder les acquis des efforts de plus de vingt ans , après le génocide, pour garantir la sécurité et la stabilité, rien de tel que de veiller constamment sur une redistribution permanente des richesses en offrant des actions au public. Mais aussi lutter contre les inégalités sociales qui sont deux autres bombes à retardement.

Les quatre facteurs (Jeunesse, Emploi, Redistribution de richesses, Lutte contre les inégalités sociales) sont comme des roues motrices d’une société.

Ils font avancer la société avec Harmonie pour une paix durable. Ces quatre facteurs et la décentralisation sont les cinq doigts de la vraie démocratie. Ils devraient être le chemin le plus sûr et le rempart du Rwanda.