Organyc rappelle des protège-slips contenant du Roundup.

Redigé par IGIHE
Le 25 février 2016 à 11:50

TOXIQUE - Après les révélations de nos confrères de 60 Millions de consommateurs sur la présence de substances toxiques dans de nombreuses serviettes hygiéniques et tampons de différentes grandes marques, un fabricant incriminé rappelle un lot de protège-slips. La marque de produits d’hygiène féminine bio Organyc a décidé mercredi de rappeler "par précaution" 3100 boîtes de protège-slips en France et au Canada après y avoir détecté une présence résiduelle de glyphosate, la substance active de l’herbicide (...)

TOXIQUE - Après les révélations de nos confrères de 60 Millions de consommateurs sur la présence de substances toxiques dans de nombreuses serviettes hygiéniques et tampons de différentes grandes marques, un fabricant incriminé rappelle un lot de protège-slips.
La marque de produits d’hygiène féminine bio Organyc a décidé mercredi de rappeler "par précaution" 3100 boîtes de protège-slips en France et au Canada après y avoir détecté une présence résiduelle de glyphosate, la substance active de l’herbicide Roundup de Monsanto.

Une enquête publiée mardi par le magazine 60 Millions de consommateurs avait révélé la présence, à très faibles doses, de résidus potentiellement toxiques dans plusieurs articles d’hygiène féminine, dont des traces de glyphosate dans des protèges-slips d’Organyc, marque du fabricant italien Corman qui se revendique pourtant comme bio.
Des analyses externes réalisées à sa demande "ont confirmé que des traces résiduelles de glyphosate ont été détectées sur un échantillon", a déclaré Corman dans un communiqué, ajoutant avoir décidé de retirer du commerce toutes les boîtes du même lot. "Ces traces n’auraient pas dû être présentes dans du coton organique", poursuit le fabricant, qui a lancé une enquête auprès de ses fournisseurs de matières premières, qui se trouvent principalement aux Etats-Unis et en Inde.

Il y a quelques mois, en octobre 2015, une étude menée par des scientifiques de l’université de La Plata, en Argentine, indiquait déjà que 85% des tampons et serviettes hygiéniques contenaient du glyphosate.

Avec metronews.fr


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