Ouganda : l’ex-chef de la LRA Dominic Ongwen devant la CPI

Redigé par RFI
Le 27 janvier 2015 à 04:10

Dominic Ongwen, l’un des principaux chefs de la sanguinaire rébellion ougandaise de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), a comparu pour la première fois ce lundi 26 janvier devant la Cour pénale internationale (CPI) quelques jours après son transfèrement à La Haye (Pays-Bas).
Il est aussi le premier membre de la LRA a comparaître devant la CPI. Dominic Ongwen serait le commandant présumé de la brigade Sinia, l’une des quatre brigades de la LRA. Il était l’un des plus proches collaborateurs du chef (...)

Dominic Ongwen, l’un des principaux chefs de la sanguinaire rébellion ougandaise de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), a comparu pour la première fois ce lundi 26 janvier devant la Cour pénale internationale (CPI) quelques jours après son transfèrement à La Haye (Pays-Bas).

Il est aussi le premier membre de la LRA a comparaître devant la CPI. Dominic Ongwen serait le commandant présumé de la brigade Sinia, l’une des quatre brigades de la LRA. Il était l’un des plus proches collaborateurs du chef de la rébellion, Joseph Kony.

Costume bleu, chemise blanche et cravate à carreaux, c’est un homme recherché depuis près de dix ans qui se présente devant les juges. Visiblement fatigué, Dominic Ongwen s’exprime en acholi, la langue utilisée par la LRA. « Je voudrais remercier Dieu d’avoir créé le paradis et toutes les personnes qui existent sur cette terre. Je m’appelle Dominic Ongwen, Wai Wai. Je suis de nationalité ougandaise, de l’Ouganda du Nord. »

A la demande du juge, Dominic Ongwen revient sur son parcours, celui d’un homme âgé d’une quarantaine d’années dont près de trente passées dans les rangs de la rébellion ougandaise. « Je suis né en 1975. J’ai été enlevé en 1988, on m’a emmené dans la brousse quand j’avais 14 ans et me voilà devant vous. Avant mon arrivée à la Cour j’étais soldat au sein de l’armée de libération du Seigneur », a-t-il précisé.

Calme et attentif, Dominic Ongwen a ensuite écouté la liste des faits qui lui sont reprochés, à savoir sept crimes contre l’humanité et crimes de guerres, notamment meurtres, réduction en esclavage et traitements cruels. Ces faits auraient été perpétrés en 2004 en Ouganda. L’audience de confirmation de ces charges a été fixée au 24 août prochain. On saura alors si aux yeux de la Cour un procès doit avoir lieu ou non.


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