PAM : Evaluation du plan stratégique de réduction des carences en micronutriments

Redigé par Mariella Bukuru
Le 23 décembre 2014 à 02:12

La déficience visuelle et cécité évitable, l’anémie, retard de développement mental et physique, perte de capacités intellectuelles et malformations du tube neural, telles que le spina-bifida sont parmi les principales conséquences dues à la malnutrition chronique.
Dans le but d’atteindre les objectifs de réduction de la malnutrition et des carences en micronutriments, le PAM en collaboration avec le Gouvernement du Burundi ont développé un plan national de stratégie de fortification, afin d’assurer (...)

La déficience visuelle et cécité évitable, l’anémie, retard de développement mental et physique, perte de capacités intellectuelles et malformations du tube neural, telles que le spina-bifida sont parmi les principales conséquences dues à la malnutrition chronique.

Dans le but d’atteindre les objectifs de réduction de la malnutrition et des carences en micronutriments, le PAM en collaboration avec le Gouvernement du Burundi ont développé un plan national de stratégie de fortification, afin d’assurer l’établissement des lois et règlements, les normes et lignes directrices ainsi que le système d’assurance de la qualité.

Le Programme Alimentaire Mondial au Burundi(PAM), a organisé ce lundi 22 Décembre 2014, un atelier afin de valider du plan stratégique national de fortification des aliments au Burundi.

Dans son discours d’ouverture, la Ministre de la santé publique et de lutte contre le SIDA, Sabine Ntakarutimana a fait savoir que le Burundi est parmi les 26 pays de l’Afrique ayant un indice de la faim extrêmement alarmant, et que les provinces les plus touchées sont celles du Nord à savoir : Ngozi, Kirundo, Muyinga, Muramvya, Karusi, Ruyigi, et Makamba ayant une prévalence de malnutrition chronique de 71% et la province de Bujumbura Mairie ayant 28 %.

Elle a fait savoir que le Gouvernement du Burundi a pris conscience de cet état de chose et a intégré les questions de nutrition dans les politiques et stratégies entre autre Vision Burundi 2025, a-t-elle ajouté.

Bienvenu Djossa, Directeur et Représentant Légal du PAM au Burundi a fait remarquer à son tour que le plan stratégique national pour la fortification des aliments que le Burundi veut valider, est un document d’une grande valeur et d’une grande portée car il permettra au Burundi de prendre sa place, non seulement dans le contexte régional car les pays ont déjà un plan stratégique du même genre mais dans le concert des Nations qui ont compris le rôle de l’alimentation équilibrée dans le développement socio-économique de nos pays.

Les aliments les plus consommés par toute la population d’une manière régulière et de quantité appréciable à savoir la farine de maïs, la farine de blé et l’huile sont ceux qui seront fortifiés en y ajoutant les sels minéraux et les vitamines à savoir la vitamine A et le Fer et ce qui pourra contribuer à lutter contre les carences en micronutriments, a fait savoir le Docteur Evelyne Ngomirakiza, directrice du PRONIANUT (Programme Intégré de l’Alimentation et de la Nutrition).

Sur la question de savoir si ces aliments fortifiés parviendront bien à la population, la directrice de la PRONIANUT fait savoir qu’il n’aura pas aucun problème sur l’accès de ces aliments car il y a déjà trois semaine qu’il y a eu adoption d’une loi règlementée à la fortification au Burundi où il est question de ne pas mettre les taxes sur les prémices qui doivent faire la fortification et ceci n pourra pas s’impliquer sur les différents prix de ces produits.

Vous saurez que le Burundi se joint aux autres pays de la région dans la mise en place d’un plan stratégique de la fortification des aliments afin de réduire la malnutrition et éradiquer les carences en micronutriments.


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