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Pape François : Le synode n’est pas un parlement

Redigé par Aleteia
Le 4 décembre 2014 à 02:42

« Le document intermédiaire du synode sur la famille (ou Relatio post disceptationem, ndlr) a parlé d’accueillir les "gays" et a parlé d’eux de façon très positive. Êtes-vous d’accord avec ce langage ? »
Posée très directement par une journaliste américaine de l’AP (Patricia Thomas), dans l’avion qui ramenait le Pape de Turquie, cette question a permis à ce dernier d’effectuer un petit recadrage, à toutes fins utiles : « Premièrement, le synode est un parcours, c’est un chemin. Deuxièmement, le synode n’est (...)

« Le document intermédiaire du synode sur la famille (ou Relatio post disceptationem, ndlr) a parlé d’accueillir les "gays" et a parlé d’eux de façon très positive. Êtes-vous d’accord avec ce langage ? »

Posée très directement par une journaliste américaine de l’AP (Patricia Thomas), dans l’avion qui ramenait le Pape de Turquie, cette question a permis à ce dernier d’effectuer un petit recadrage, à toutes fins utiles : « Premièrement, le synode est un parcours, c’est un chemin. Deuxièmement, le synode n’est pas un parlement. C’est un espace protégé, pour que l’Esprit Saint puisse parler ».


Dire ce qui a été dit, non pas qui l’a dit

François est également revenu sur la place et la valeur des documents qui jalonnent ce parcours : ce sont des documents de travail provisoires, qui permettent d’avancer petit à petit. Cela vaut pour la Relatio post disceptationem très controversée, que le Pape n’a pas hésite à qualifier littéralement de « bozza » (en italien : brouillon, ébauche, projet…).

C’est vrai aussi, a-t-il rappelé en substance, pour le document final du dernier synode ou Relatio sinodi. Sur ce chemin où un document chasse l’autre, en quelque sorte, cette relation sera elle même annulée par le document qui suivra. Seule fera autorité l’exhortation post synodale du Pape. Ce processus a été souvent expliqué et rappelé, en particulier aux journalistes. Mais manifestement, pas encore assez.

« On doit envisager le synode dans sa totalité, a complété François. Je ne suis pas d’accord non plus pour qu’on dise : "Aujourd’hui, tel père a dit ceci, tel père a dit cela" ("C’est mon opinion et je ne veux pas l’imposer", a-t-il eu soin de préciser). Non, on doit dire ce qui a été dit, mais non pas qui l’a dit ; parce que, je le répète, le synode n’est pas un parlement, c’est un espace protégé, pour que l’Esprit Saint puisse travailler. »


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