Au moment où le Burundi s’est joint au monde entier pour célébrer la journée mondiale de la population ce 11 Juillet 2013, PARCEM (Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités) a organisé un point de presse pour attirer l’attention des décideurs politiques, des citoyens et des partenaires financiers sur le problème de démographie galopante au Burundi.
Faustin Ndikumana, Représentant Légal de PARCEM a saisi cette occasion pour faire savoir que le Burundi connaît l’un des taux de fécondité les plus élevés en Afrique. « De 1979 à 2008, la population a presque doublé et la population atteindra 12 millions d’habitants en 2020 avec 60% des moins de 20 ans, d’après les projections. »
Faustin Ndikumana s’insurge ainsi contre ce comportement démographique irresponsable au moment où la croissance économique du Burundi reste morose depuis 2005 (4%).
Il s’inquiète sur cette poussée démographique continuelle dans une ambiance d’extrême pauvreté. Ces enfants qui naissent pèsent très lourdement sur les dépenses publiques, regrette˗t˗il. C’ est pourquoi, le gouvernement a actuellement tendance à chercher à percevoir des taxes sur n’importe quoi, ajoute˗t˗il. Il rappelle également les conflits familiaux liés à l’exiguïté des terres qui vont actuellement jusqu’aux homicides.
Cependant, il dénonce les discours politiques pas du tout clairs, lancés par le Gouvernement à la population sur la question des naissances : « Tuvyare abo dushobora kurera »(mettons au monde le nombre d’enfants dont nous sommes capables de subvenir les besoins) et « Kugabanya imvyaro » (limiter les naissances), sans toute fois préciser à combien peut-on limiter les naissances ou bien combien l’on est capable de subvenir les besoins.
Considérant ce problème de démographie galopante au Burundi comme un sujet préoccupant, PARCEM propose au gouvernement d’ouvrir un débat national sur la question des naissances. A ce sujet, PARCEM a proposé de limiter les naissances à 3 enfants par famille. Elle a également appelé la population burundaise à songer au coût actuel de la vie qui va croissant en vue de changer les mentalités au sujet des enfants à mettre au monde. A la Société Civile et aux Confessions religieuses, elle leur demande d’insister sur cette question dans leur ajenda en vue d’appuyer les initiatives du Gouvernement.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!