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PARCEM : L’Etat burundais devrait trouver solution à son économie stagnante du moment

Redigé par IGIHE
Le 8 avril 2014 à 07:00

L’économie burundaise reste un obstacle majeur dans le développement du pays. Certains secteurs de la vie du pays sont handicapés par l’économie stagnante du Burundi, cela se remarque par les mouvements de grève des fonctionnaires et des étudiants des Universités qui s’observent suite à la non perception de leur salaires.
Dans une conférence de presse de ce mardi 8 avril 2014, le Président du PARCEM, Faustin Ndikumana a fait savoir que les enquêtes entreprises depuis l’an 2005 sur l’économie du Burundi (...)

L’économie burundaise reste un obstacle majeur dans le développement du pays. Certains secteurs de la vie du pays sont handicapés par l’économie stagnante du Burundi, cela se remarque par les mouvements de grève des fonctionnaires et des étudiants des Universités qui s’observent suite à la non perception de leur salaires.

Faustin Ndikumana, président de la PARCEM

Dans une conférence de presse de ce mardi 8 avril 2014, le Président du PARCEM, Faustin Ndikumana a fait savoir que les enquêtes entreprises depuis l’an 2005 sur l’économie du Burundi montrent qu’il y a pas eu de changements sur l’économie du pays. Selon les experts, l’économie du Burundi ne va changer que quant il y aura une bénéfice de 7% sur les productions. Mais, depuis l’an 2005 jusqu’à nos jours, le bénéfice ne s’estime qu’entre 2% à 4%.

Dans une étude faite par la Banque Mondiale sur les fonds qui entrent au Burundi, 2,7% est la cotation du Burundi sur son économie alors que le nombre requis est de 3,3% pour espérer une amélioration dans ce domaine.

Concernant l’usage du budget de l’État, Faustin Ndikumana dit que des problèmes persistent car le gouvernement du Burundi n’utilise pas comme prévus son budget, ce qui provoque des désordres dans le secteur de l’économie du pays.

Certains indicateurs de l’évolution de l’économie du pays montre que cette dernière reste stable, ce qui pousse le pays à prendre la 5ème place sur la liste des pays les plus pauvres au monde et qui ne vit que sur base des aides en provenance des pays étrangers.

Signalons que l’Appui budgétaire qui ne vient qu’à compte-goutte pousse le gouvernement du Burundi à user d’autres moyens pour faire vivre son peuple entre autre une mauvaise organisation des exonérations dans le domaine du commerce.

Même avec la mise en place de la politique de lutte contre la corruption, l’association PARCEM appel les autorités de ce pays de centrer tous les efforts dans la lutte contre la corruption.

Afin de mettre un terme au désordre causé par l’économie stagnante du pays, entre autre les mouvements de grèves des fonctionnaires et des étudiants, l’association PARCEM appel les autorités du pays à la transparence dans l’utilisation du budget de l’État.


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